Le Parfum De Ma Vengeance
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ier, usé, à la couverture en cuir souple. Mes formules. Mes créations. Le fruit de trois années de travail acharné, de nuits blanches, de passion dévorante. Chaque page é
avais glissés dans une petite pochette. Le reste... le reste, je pouvais le laisser derrière moi. Les vêtements qu'ils m'avaient offerts, les livres qu'il m'avait conseillés, les petits bibelots de "notre" vie commune. Tout cela. Je l'avais
ades. Je les avais adorées, considérant chaque objet comme un fragment précieux de notre histoire. Maintenant, ils ne représentaient plus rien. Juste des poids morts. Je les a
astre orchestré par Précilla, avait été soigneusement embal
un bruit. Pas une âme. Ils dormaient tous, ignorant mon départ. Ou peut-être s'en moquaient-
ée avec des vêtements simples, neutres, un jean et un pull gris. Aucun éclat, aucune couleur qui aurait pu attirer l'attention.
un coup d'œil. Le miroir était parti. Les pétales de rose avaient disparu. Le sol était impeccable, comme si rien ne s'était jamais passé. Une insul
entant le parfum de la liberté, de la nouveauté. Un nouveau départ. Ma valise avait roulé sur le chemin de graviers, le seul bruit d
truire. Et ça, je ne pouvais le faire qu'en regardant vers l'avant. Vers un avenir où je serais enfin Aveline Folliot, la parfumeuse, la