L'Ombre Vengeresse du Cœur Brisé
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à Aymeric pour le sauver d'une mort certain
cin est tombé comme une sentence irrévocable : mes r
usqu'à son bureau, pour le trouver avec Ania
u la vérité brute sortir de sa b
érieur, mais elle est si fade. Elle ne se doute d
ard. J'étais son marchepied, son
tesse a laissé place à une hai
les place Vendôme, forçant Aymeric à la rache
t, il pensait avoir acheté mon s
age de Paris, mon amour », lui
onie ne célébrera pas notre un
pit
Besnar
e instant, mon mari, Aymeric, était avec son ex-amante, Ania, à faire semblant d'être un père pour leur enfant ima
orter. Sans hésiter, j'ai donné un de mes reins. J'ai aussi porté son entreprise, Clermont Architectes, sur mes épaules. J'étais son ombre, son cerve
moiselle Besnard, vous travaillez trop. Il faut vous reposer." Mais comment me reposer quand l'empire d'Aymeric, notre empire, dépendait de chaque esquisse, de chaque plan que je dessinai
d'une pitié que je ne supportais
rénale terminale est avancée. Avec l'épuisement professionnel chronique et le
avais pas besoin de sa pit
ait étrangement calme, comme si
des traitements lourds, peut-être six mois. Mais... votre corps est déj
anc, une douleur qui ne me quitterait plus. Elle était là, cette douleur,
u chancelantes, mais ma déterminat
faut en parler à votre mari. Il faut c
sans joie. "Mon mari e
e à ma douleur. J'ai déverrouillé mon téléphone. La photo d'Aymeric, souriant, confiant,
e anniversaire de mariage. J'av
ies, posé les assiettes en porcelaine fine. Chaque plat que j'avais préparé était un hommage à nous, à notre histoire. Le bœuf bourguignon, son plat préféré. Le gratin dauphinois
é ses bras autour de moi, ses mots doux. Une étincelle d'espoir, aussi folle soit-elle, persistai
a vibré. C'éta
leine d'une fausse contrition. "Une réunion d'urgence. Un
me de l'eau. J'ai senti une pointe d
ndu un rire. Le rire cristallin
glacé. Mon co
eric," j'ai dit, ma voi
pelle dès que je me libère." Il a r
mes étaient un luxe que je
une salle d'attente chic, un verre d'eau à la main, un ventre légèrement arrondi qu'elle mettait en valeur sous une robe moulante.
est coupé. Le
é. Mon cœur, mo
ant brisé, avant que je ne le ramasse morceau par morceau. J'avais tout reconstruit de lui. Son cœ
Je me suis penchée en deux, la main serrée sur mon flanc, essayant de contenir le cri qui menaçait de s'échapper. C'était la malédiction de
, immobiles. Ils représentaient mes espoirs
et j'ai composé son nu
eine un murmure, "Je voulais
oi aussi, Lotte. Maintenant, je do
raccr
'urgence. C'était un mensong
bague au doigt, un saphir entouré de diamants. "Cette bague te protégera, Lotte. Elle te guérira de tout ce qui pourra te blesser." Des mots d'amour, qui sonnaient si creux maint
ui. J'avais tout donné. Et i
orps était défaillant, mon temps compté. Mais mon esprit, lui, était d'une clarté glaçante. Je
gretter. Il all
ifié. La première lettre. Je sava