Le Fantôme De L'Épouse Oubliée

ble de me sauver du virus qui me dévorait. Sur mon lit de

ndre, me l'a ar

emier amour, Candice, qui se m

evenue un fantôme, je l'ai vu la chérir, croire à ses mensonges qu

mi d'enfance, Victorien, qui a récupéré mon c

inq ans d'amour ? Pourquoi a-t-il c

j'allais assister, invisible, à la destruction d

pit

ore

tones. J'étais un réseau de capteurs et de respirateurs, attac

ttendant que mon souffle s'éteigne. Je la sentais se rapproc

s. Elles faisaient leur travail, sans un regard personnel. Sans une once

rte de la chambre voisine, parfois entrouverte, lai

ibre, chaque cellule, hurlait en silence.

ans mes veines, paralysant mes membres un à un.

si vif, était déchiré. Une partie de moi essayait d

ée des mois à développer. À perfectionner. À risq

ce. Bip... bip... bip... Les espaces entre

lourdes, mais je refusais de les fermer. Je voulais vo

iiiiiiiiiiiiiiip. Le silence succé

que j'ai entendu un son. Une clameur étouffée. Des rires

sauvée. Avec mon antidote. Le

e trouvait aucun exutoire. Ce n'était pas juste. Je

s un os, mais une sensation plus profonde, plu

si la pièce, les instruments, les contours des objets ave

ts. Je pouvais les traverser, glisser à trav

mbre voisine. La chambre d'Ale

it sur son épaule, son visage enfoui dans

estes que je n'avais pas reçus depuis si longtemps. Sa vo

ournant dans ma poitrine invisible. Ce n'éta

uoi moi ? Quand notre amour

n mot, pas une question sur mon état. J'étais déjà

avait tout mobilisé pour elle. Ses meilleurs

vasifs. Tu es une scientifique. Tu trouveras une solution. C'est

imploré son aide, son attention, juste une miette de ce qu'il of

notre passé. Ses mots résonnaient, ceux qu'il m'avait jetés à la

r pour me garder. C'était le mensonge qu'elle lui ava

outes. Mais un regard d'Alexandre, un mot de sa pa

. Comme si mes yeux pouvaient parler, pouvaient

'étais que sa femme, sa propriété, sa scientifique

muscles qui se nouaient, de la douleur qui me d

it s'était recroquevillé sur lui-même, u

e fragile qui était moi. Lui dire que t

isse-moi vivre. Je l'avais pensée si fort, cet

donné ses mensonges, ses incartades.

es recherches. À tout ce qui faisai

errait ma douleur. Qu'il verrait l'amour

ns joie. Un son qui résonne

rs à quémander, toujours à te pla

mourir. Chaque syllabe était un poison

Candice est ma lumière. Il m'av

ns jamais. Ce n'était pas u

us des échos lointains. Le froid s'est emparé de moi, un

ots. Ma langue était lourde, paralysée.

smes incontrôlables secouaient mon corps, des décha

ns une once de pitié. Son regard était vide,

, étaient emplis de colère et de dégoû

it, même dans la discorde, s'est brisé net. Une déchiru

t s'est effondré en poussière, en m

e flamme vacillante, mais comme un soleil qui exp

mpli de mépris. Un regard qui m'a r

dant. Des souvenirs, doux et amers, m'ont assailli

. Je te protégerai toujour

Notre amour est éternel. L'

é tout ça. Elle était arrivée, et

Ses doigts traçaient des arabesqu

verte, que l'oreiller était conforta

e que la douleur est passée ? Sa voix

s voix. Et il ne s'en souciait

s yeux clignaient, comme si elle était encore trop

e assombri par l'inquiétude. Il ne voyait

C'est toi qui l'as provoquée. Il ava

our tout. S'excuser d'ê

murs. Quel homme dévoué. Il fe

riage forcé. Ils parlaient de moi, sans le sav

Elle a enfoui son visage dans la poitr

voler, les jugements se former. Mon honneur ét

omme ça. Une infirmière, un peu plus âgée

. Pas de famille. Seu

lu entendre. Son monde tournait autour de C

à un associé : Léonore ? Oh, elle est... a

J'avais été si naïve. Si stupide de croire en

à elle. Candice était son soleil, et