L'ultime adieu d'un monstre
vue d'É
on estomac. Les images tremblantes montraient l'intérieur de mon ancien appartement. Non, leur apparte
recroquevillé dans un coin, la queue entre les jambes. La voix de Manon, aiguë et moqueuse, flottait hors champ. « R
terreur, essayant de s'enfuir. Manon a gloussé, un son glaçant et cruel qui a vibré à travers mon té
n être. « Qu'est-ce que tu fais ?! » ai-je crié au téléphone, ma voix rauque
éonore a cru qu'elle était meilleure que moi », a-t-elle sifflé, sa voix basse et menaçante. « Pour toutes les fois où el
ment vraiment déchirant. Le son m'a transpercée, arrachant le peu de sang-fr
sant. « J'ai besoin d'un taxi ! Maintenant ! » Mes mains tremblaient si violemment que je pouvais à peine déverrouiller la por
é. Un autre message d'Arthur. « Éléonore, j'espère que tu ne prévois rie
tions contradictoires, mais la terreur pour Apollon l'a emporté. « Si tu lui fais du mal, Arthur, je te jure
. Juste le sil
u rouge une éternité angoissante. Mon téléphon
cuisine. Une tache sombre et grandissante sous lui. Ses yeux, habitue
Oups. On dirait qu'il n'a pas supporté la pre
être réel. Mon Apollon. Mon courageux et aimant Apollon. Le chien qui m'avait protégée d'un coy
eur de taxi a jeté un coup d'œil en arrière, surpris, mais je m'en fich
anière incontrôlable. Je suis sortie de la voiture en trombe, sprintant vers l'entrée. Mon code. Mes doigts, engourdis pa
cette porte, bande de monstres ! » Ma voix était un son désespéré et primal, réson
portait le même short de pyjama que dans la vidéo de Manon. Ses yeux étaient froids, presque provocateurs. « Tu as fini ta pe
etourné. Mes yeux ont balayé au-delà de lui, dans l'appartement. L'entré
contre sa tête, une petite tache de quelque chose de sombre sur le tissu blanc. « Oh, Éléonore », a-t-elle
dessus ? Les mots ont résonné dans ma tête, un mensonge grotes
chant, surpris. Mon regard s'est verrouillé sur Manon. J'ai vu rouge. Une rage pure e
e son était écœurant, un bruit sourd. « Espèce de psychopathe
rdue ! Je le jure ! » Elle s'est agrippée à Arthur, des larmes coulant sur son visage,
simple bâtard ». Manon donnant « accidentellement » un coup de pied dans sa gamelle. Manon se plaignant qu
t a résonné dans la pièce. « Espèce de monstre menteur et manipula
a attrapé mes bras, les tordant, et m'a violemment projetée contre le mur opposé. Ma tête a heurt
imètres du mien, ses yeux flamboyants de fureur. Il berçait Manon, lui caressant les cheveux alors q
en, Arthur ! Sauvage et dangereuse ! Il a essayé de me mordr
de dégoût. « Tu es une cinglée ! Elle est blessée
r, a dérivé vers la cuisine. Et il était là. Apollon. Une petite forme immobile sur le c
ments dans ma poitrine, la douleur froide et vide là où l'amour d'Ap
ce soit, consumés par l'enfer du deuil et de la rage. Ma voix s'est élevée, claire et glaçante. « Tu es mort pour moi, Arthur Leroy. Et je te jure que je te le ferai payer. À tous les