L'Ascension du Loup Alpha
it pas le rapport, et pourtant son maître répétait : « Rien ne vaut le terrain pour apprendre. » C'est ainsi qu'elle fut envoyée en mission
t et, d'un bond, elle franchit un tronc couché au sol. Son pas dérapa sur la neige fondue, mais elle se retint à une écorce rugueuse. Elle perdait un temps préci
sses, fourrés, pierres verdies tapissaient le sol. Le vent siffla entre les branches, charriant une odeur de brume et de terre détrempée. L'endroit s
e. Son pied accrocha une pierre, mais elle se rétablit aussitôt, le souffle court. Elle finit par s'adosser à un tronc moussu, la poitrine brûlante, l'air saturé par sa propre peur. Autour, rien qu'arbres et rochers
ie d'affaire. Un grondement sourd secoua soudain le sol ; les pierres vibrèrent, et elle resta figée, jambes verrouillées. Bouger risquerait d'attirer l'attention de ce qui
sa curiosité fut plus forte. Elle s'élança. Son pas évitait de justesse pierres coupantes, brindilles et épines. Entre deux grond
tête vers elle, ses plumes immaculées bruissant dans l'air, et son corps semblait à moitié fait de brume. Sa beauté défi
'animal bondit soudain par-dessus un rocher et s'arrêta de l'autre côté, comme s'il l'attendait. Le cœur gonflé d'espoir, elle imita son saut. Mais une bourrasque invisible la repoussa violemment. Elle s'écrasa au sol, le souffle coupé. Elle essay
. Elle porta la main à sa tête en gémissant. Des voix étouffées traversaient les ténèbres. Un claquement sec résonna contre du métal, la tirant de sa torpeur. Elle ouvrit grand les yeux. El
ter ou reste-t-elle là
dur. Puis il tourna les talons et quitta la cellule d'u
Ses vêtements lui collaient à la peau, trempés de sueur, et ses cheveux poissaient contre son front. Le Maître s'approcha des barreaux et fit
», siffla-t-il. « P
uvert de sang, se dissolvait devant ses yeux. Aluba... la nymphe splendide venue des siens comme messagère de sa reine. Elle qui avait fini par le vendre
Un homme s'avança, la peau du visage recou
te, Eltanin »,
ts serrées, tandis que son fauve i
un pas nonchalant de l'autel où gisait Aluba, inerte, étendue sur
» Il soutint le regard perdu d'Eltanin. « C'est simple. J'avais son amant da
ps sans vie de la nymphe, les
en enfer. » Felis éclata d'un rire rauque. « Son amant n'était autre qu'une Hydre. Et
ses gardes. Aussitôt, des coups pleuvèrent. Un soldat l'écrasa à
lança Felis, presque amusé. « Tu
ué contre le mur, ne pouvait que trembler. Sa tête bourdonnai
il en crachant du sang. « Tu
tout autour, mais il savait qu'au moment où elle surgi
une griffe et la planta sous le menton d'Eltanin, le forçant à relev
it : « As-tu oublié ? J'a
'Eltanin se déboîta, sa tête bascula
, gronda Felis. « D
douleur. Sa bouche dégoulinait de
le humaine, l'âme enchaînée à l'ombre de Felis. Il savait t
tu veux », souffla-t-il.
it un signe. Les gardes se ruèren
n, qui luttait de toutes ses forces pour retenir sa bête. Dans la cacophonie, un hurlement aigu
dans son lit. Son crâne battait comme un tambour. Le monde dehors semblait sombre, même si le Soleil s'avançait au