La compagne rejetée

e vue d

à mes forces s'effilochaient comme un vieux tissu. Dans quelques jours, je fêterai mes vingt et un ans, mais qu'y a-t-il à célébrer quand

je crois être ? Peut-être ne suis-je qu'une erreur, un être sans place, ni dans la meute ni ailleurs. Je me demande même si je ne suis pas quelque chose d'autre... un

om, je lui ai parlé en silence, espérant un jour qu'elle me réponde. J'imaginais qu'elle serait ma confidente, ma seul

ncontrer, elle... ou lui », ai-je murmuré, la voix tremblante de

r à ma porte, je crois que je lui ouvrirais sans résistance. Mon corps n'est plus qu'une en

qu'elle a transpercé mes paupières closes. J'ai voulu lever la main pour me protéger, mais mes doigts so

is un bruit mat : quelque chose

ans trente minutes, tu dois être pr

oindre compassion. Une autre

ecoin, sale Oméga. C'es

ce n'est le claquem

de l'eau depuis des jours ? Même soulever un bras m'était impossible. Pourtant, je devais vivre.

», ai-je murmuré, avant de forcer mes p

espérément, mais mes y

it se perdre dans le vide. J'ai forcé davantage, en vain. Mes paupières ét

pécher ? Quand cette s

ux se sont ouverts d'eux-mêmes. La lumière m'a aveuglée quelques instants, puis

eux pas bouger ? » ai-je murmu

s succès. Mes muscles

ai-je crié de t

est sorti. Ma voi

enveloppée, l

arrive

quelqu'

peut-il m'

s plus me

de moi, a commencé à se dissoudre lentement. Une ombre épaisse s'est glissée en moi, avalant ma vision, jusqu'à ce que je so

. Les murs se sont évaporés, le sol s'est mué en une matière inconnue. Tout se tordait, se remodelait, jusqu'à devenir méconnaissable. Était-ce la fi

ais plus je me débattais, plus elle m'aspirait vers les profondeurs des bois. Les arbres, gigantesques, se refermaient sur moi. J'ai été brusquement arrêté, projeté sur u

je murmuré, sans a

is, la forêt se faisait plus sombre, plus oppressante. Un pressentiment m'étreignait : j'étais observé. Je me suis re

? ai-je grogné entr

r, comme un animal perdu,

ici ? Peut-être..

é, j'ai plongé ma main dans l'eau froide et bu goulûment. Un apaisement soudain m'a traversé. Je me suis lavé, lentement, savouran

Malgré la peur, mes jambes se sont mises à avancer vers elle. Plus je m'approchais, plus je d

a bien ? ai-je d

Ses yeux pleins de la

rents ? Pourquoi

e de la rivière. C'est alors que j'ai vu ce qu'elle tena

urquoi tie

illi, rapide et froide. Elle s'est enfoncée dans ma

No

ans mon corps, un feu insoutenable. Mes yeux s'ouvraient et se fermaient, refusant la nuit qui