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Un soleil mauve d'automne

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1467    |    Mis à jour : 03/12/2021

ère p

inventée, elle était réelle, sublime.

et je gardais sa beauté comme une fleur volée, à la dérobée dans ma mémoire qui se faisait plus large pour accueillir son odeur et sa couleur, afin de sauvegarder son image et de l'avoir à jamais et en perma

oi, une tâche bien ardue que j'avais prise très à

oi-même comment surmonter mes accès de colère parfois, je devais souvent constatercombien j'avais mal guidé mon garçon par des mesures sûrement insuffisantes. Il souffrait et le manifestait. Cela pouvait prendre de dangereuses proportions. Par exemple, quand il m'ar

tout mouvement visuel en sa direction ainsi que toute marque d'attention. Cela nous avait éloignés sensiblement l'un de l'autre sans que j'aie pu remédier d'une manière ou d'une autre à la situation. L'entrée dans l'adolescence avait été compliquée comme il fallait s'y attendre, faite de s

rmentée avait, qui sait, peut-être bien cultivé le doute jusqu'à la mort. Et je ne l'avais pas vu venir. Je ne l'avais pas saisi quand il en fut encore temps sans doute.

ncé, près de tro

t dans la journée. Elle avait pris une place réelle sans que mon médecin ne parvienne à déceler quoi que ce fût de pathologique et ma pension de réversion me suffisant pour vivre, j'avais conclu que cesser de travailler serait une bonne solution

s plus eu de nouvelles, que quelques mails qui ne me disaient rien. Comment aurais-je pu deviner la suite de cette escalade de l'inquiétude jusqu'à la

hostilité à l'égard de cette société qui n'avait à ses yeux aucun attrait. À ma connaissance rien ne l'avait jamais intéressé, même pas moi, même à l'époque oùj'assurais pourtant sa subsistance. À présent, j'ignorais de quoi il vivait, il m'avait juste glissé qu'il dispensait des cours. Il ne semb

urtout un manque d'assurance qui me caractérisait depuis longtemps et le fâchait, lui qui, cela me sauta aux yeux, méprisait ce trait. Pourquoi nier que son départ me soulagea mais généra cette angoisse

tard. Jules me poussa dehors dès qu'il me reconnut et avant que j'aie eu le temps de franchir sa porte, comme s'il cachait, à l'intérieur de l'appartement, un trésor inestimable. J'eus tout de mêm

i je n'avais plus, tant la maladie (la mienne, peu grave mais invalidante) est facteurd'isolement, c'est bien connu, et le chagrin aussi, cela est moins connu peut-être. Parfois, le chagrin suscite la compassion, mais enc

police me téléphonèrent un matin vers dix heures. Ils vinrent à deux quelques heures pl

u passer pour son père. Je le découvris avec une sorte de désespoir sur les images nettement identifiables prises par les caméras de l'aéroport et il montrait un visage hostile, presque en colère, à moins que ce ne fût autre chose. On m'avait expliqué q

ait aussi peu compréhensibl

es nuits dans divers hôtels en marge des aéroports. Ils avaient tous les deux ainsi réalisé un véritable périple. Ils avaient rallié, dans chaque région parcourue, différents hébergements pour certains assez miteux, au c

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