IMPERIA
sent peu à peu la lumière du jour, le ciel s'obscurcissant, elles nous rap
ltitude de couleurs. Et moi, j'attendais là. Cachée dans un abri en carton depuis plusieurs heures déjà. Je m'étais sentie
uvrait à peine. Je ne me souvenais de rien, ni de qui j'étais, encore moins de la raison de
ortait les flocons de neige qui n'avaient cessé de tomber depuis mon
tendit, cela me donnait l'impression d'être vivante et me rassurait.
je me sentais en danger comme si le jour pouvait révéler ma présence. Je sortis de ma cachette en pre
. Rien d'autre. Je rasai les murs puis traversai rapidement l'avenue
is véhicules. Je me plaquai de nouveau contre le mur. Une moto
. Deux autres fouillaient dans le coffre d'une des voitures. Un autre était au sol, à
te. Cet homme m'était familier, je ne pouvais pas dire qui il était mais je reconnaissais
s gens me trouver, je savais que c'était moi qu'ils cherchaient. Et j'étais sû
à ne pas tomber ni faire de bruit. Je tournai pour traverser quand je fus viole
aient. Mon corps plongea dans l'eau et je commençai à couler. Je tentai de bouger, seulement mes memb
n même temps que moi. C'était lui. Il m'avait percuté, avec une moto. Il bougeait lentement
e n'avalai qu'une bonne dose d'eau avant de me contrôler. Mes poumons commençaie
acelet qui s'était illuminé. Quelque chose tomba à notre suite. Je sursautai. Un autre entra aussi dans l'ea
e portèrent jusqu'à un quai où je fus allongée au sol. Je clignai des
lors que je m'habituai à la luminosité, je me raidis aussitôt en reconnaissant leurs visage
et dis-lui qu'
savoir le renifleur
monna son camarade en se baissant vers moi avec un sourire sadiqu
ns vie. Son collègue le suivit. Quelqu'un venait de tuer deux de mes traqueurs. Je tentai de voi
de me recouvrir d'un tissu noir. Je sentis des bras me soulever et une odeur de vanille m'entoura. Le froid dis
a peau était caressée par quelque chose de doux. Comment étai
endormie sans même m'en rendre compte. Je les ouvris donc et vis une jeune fille
hambre sans aucun meuble si ce n'est celui sur lequel je me trouvais et
Déb
ses lèvres avant qu'il ne soupire d'agacement. Et ses yeux. C'était les mêmes que ceux de l'homme qui m'obs
issimuler à l'intérieur d'une veste qu'il enfila. Mon corps réagit instinctive
er, de nouveau une odeur de vanille chatouilla mes narines. Il tenait une boisson qu'
les accompagne. Je reculai, il n'était quand même pas sérieux l
s la tuer ? demanda
ne bouge
avais face à moi. Si je ne lui obéissais pas, il allait vraiment me tuer. Je fis
pas le plus étrange chez lui puisqu'en arrivant à l'extérieur, à la lumière du jour, je vis qu'il portait un masque. En acier mais totalem
Mon
s fixer N, bien que son masque me troublait vraiment. C'était vraiment bizarre de voir quelqu'un e
ieurement qu'ils ne soient pas en train de m'emmener afin de me livrer à mes poursuivants. La sonnerie d'un téléphone
c lui ! Il ne sait rien mais pensez-vous que c'est vraiment une bonne idée de la f
a son casque. Son expression morose n'avait pas quitté son visage. N m'ouvrit la portière et devant moi se dressa une gigantesque ser
i adressé la parole en premier, m'ordonna N en me tendant
devrais-je
. Il s'appelle Narcis, reste a
s avait disparu. Je soupirai, je n'avais pas vraiment envie de le chercher mais il était l
mettre cette ves
c près du corps. Toutefois, ce n'était pas le plus troublant. Mes yeux s'embuèrent sans que je ne comprenne pourquoi. Son
ec tellement de bienveillance que je me sentis de nouveau en sécurit
appelle
es-nous ?
u savoir, s'
avait joint à ses paroles une pirouette plei
rme l'Élite mondiale. Sa spécificité vient du fait qu'
es sér
bien ce qu'était une école. Et je n'avais jamais entendu
uturs dirigeants, des membres de familles royales et tout le reste d
i mais...tu
s'il me connaissait car pour moi j'ava
t que danseur pour un spectac
arrivé avec
icule. Tous les élèves sont dans la cafété
beaucou
pas saisi t
nventant une identité quelconque ou lui avoue
viens pas, avou
, comparé à toutes les autres personnes que j'avais cr
ied parfaitement à l
t y fit un baisemain. Je la retirai, gênée. Cela
de t'avoir r
ment de me trouver un prénom ? Je faillis éclater de rire mais un éclair gronda. Je levai
Et dans ma précipitation, en entrant, je bousculai une jeune fille qui renver
moi s'ouvrirent. Narcis, accompagné d'un autre garçon qui me
t que je crus que nous allions tous mourir. Le temps avait l'air plutôt calme j
oute mon attention. Mes sens se limitèrent subitement à la vue et je n'ente