Rejetée mais Liée
t le sol de la cour sentait le fer et le sang séché. Les loups de garde s'activaient, effaçant les stigmates de la bataille, mais sous c
antée, s'interposant entre lui et la lame d'un ennemi, revenait sans cesse. Son instinct hurlait de la repousser enco
ne, il prit sa décision. Les conseillers attendaient, les anciens aussi, i
silhouette massive se découpant dans la lum
ara
dirent, d'autres échangèrent des regards incrédul
e savez. Je ne permettrai pas que ma meute voie en ell
il savait que c'était plus complexe que cela. Elle n'était pas s
a de baisser les yeux. Son cou la brûlait encore, là où la marque pulsait doucement, comme pour rappeler
s de la cour, toujours impeccables dans leurs robes précieuses, étaient les plus cruelles. Pour elles, être compagne marquée du roi était l'
regards s'abattre sur elle, acérés comme des lames. Un cercle se forma, silencieux,
oilà. La nouvell
it pas. Elle baissa légèrement la tête, espérant passer sans heurts. Mais une
mme une reine... quelle
vait rien choisi. Mais sa gorge se se
légante. Que tu t'es jetée devant lui comme une chienne qui prot
es brûler. Elle recula d'un pas, mais la rou
crois que ton sang de ratée peut se mêler au nôtr
en elle comme une dague. Elle sentit le lien vibrer dans sa poitrine, et une douleur sourde se propagea. Drave
nna la force de rel
je n'ai pas honte de ce que j'ai fait hier. J'ai protégé votre roi, q
lacés par des regards glacés. La grande aux yeux sombre
dra où il se lassera de toi, et alors tu redeviend
nt, le souffle court, les yeux embués. Elle voulut tenir tête, leur montrer qu'elles ne l'avaient pas brisée.
murmura-t-elle,
s'abattit sur une table dans ses appartements, éclatant le bois en deux. Mais il resta seul, prisonnier de son rôle de roi
rillait d'une lueur nouvelle. Elle avait compris une chose essentielle : personne ici ne lui ferai
algré l'humiliation, à transformer chaque blessure en armure. Parce qu'elle n'
ore, ce lien les liait d'une manièr
ouvaient l'humilier, le roi pouvait la repousser, mais une vérité restait i
dans un souffle amer, que
distance entre elle et Draven, quelque chose de plus fort que la volonté humaine les ramenait l'un vers l'autre. Elle l'apprit dans la douleur, dans
percevait comme une faiblesse. Elara, elle, resta dans la cour, les yeux rivés au ciel comme pour chercher un souffle qui ne venait pas. Mais à peine eut-il franchi le seuil de ses appartements qu'elle plia en
en faire saigner les gencives. Ce n'était pas seulement la douleur d'Elara qu'il ressentait, c'était la sienne, répercutée et amplifiée
Pourtant, à mesure qu'il réduisait la distance qui les séparait, la douleur s'apaisait, et lorsqu'il franch
rd vers lui, il lut dans ses yeux ce qu'il refusait de dire à voix haute : ils étaie
tement, ses jambes
la voix rauque. Ce que je ressen
a les yeux, so
contrecoup du l
, et ses mots tombèrent c
pas. Parce qu'e
Elara, et leurs corps réagissaient comme si on leur arrachait la chair. Leurs nuits se teintaient de visions partagées, de cauchemars identiques où ils se voya
ntait qu'il y avait autre chose derrière cette marque. Quelque chose qui dépassait la simple impulsi
èbres. Elara, incapable de dormir, errait dans sa chambre, ses doigts glissant sur la brûlure de sa nu
travers une porte. Dans son esprit. Douce, éthér
... lien pro
eux écarquillés fouil
murmura-t-elle,
ivit, indiffér
nécessité. Ce que tu portes n'est
vait faire taire un son qui ne venait de nulle part. Mais la
étruits. Votre union décide du destin de la
sa respirat
ble. Ce lien... il n'en veu
resque maternel, c
ne prophétie. On la v
mba, si lourd qu'il
, la paria rejetée, serait liée au destin du royaume ? C'était insensé, impossible. Et pourtant, au fond d'elle, une part refusait de douter. Parce que
s de cette vérité se pressa sur sa langue, mais elle n'osa pas parler. Il aurait ri. Il aurait balayé ses
s humiliations des louves, peu importe les chaînes invisibles qui l'enserraient. Si
it aussi la seule chance de comprendre ce lien qu'aucun des deux n'avait choisi,