Les silences de Maman
ore tremblants de la veille. L'air sentait la poussière et la naphtaline – et cette lavande persistante qu'Élise gliss
tres nouées d'un velours bleu. « Mon Élise étoilée... » La première enveloppe, écrite d'une encre sépia, portait cette sus
juin
ice ont explosé en moi. Ton père et Mathilde nous cherchent des époux "convenables", mais nous sommes l'inconvenance même, ma
rent, q
uilletant fébrilement les lettres, je tombai sur une pho
urire... je le connaissais. Cet angle de la mâchoire, cette fossette à gauche. Je courus à ma chambre, attrapai le vieux miroir coquillage d'Élise. Mon reflet me
À cause de toi. » La voix d'Él
'escalier. Celle qui pleurait toujours quand enfant, je tentais de descendre e
de lumière grise. Puis... un froissement. Près du piano. Le couvercle était entrouvert. Je l'ava
main tremblante. C'était une page arrachée à un re
bre 1989. Lieu : Pont de la Mulatièr
rge, quelqu'un avait griffonné au stylo rouge : « Pa
ai la photo de Laurent, celle du kiosq
presque noire, épaisse comme du sang séch
enfonçant un accord dissonant. T'a voulue. Moi. Ana
r. La porte d'entrée. Quelqu'un v
as étouffé glissait dans le couloir. Lent. Calculé. Puis le gr
qu'Élise appelait "le passage des fantômes". La porte grin
me réfugiai au Café des Anges. Derrière la vi
s. Viens. Il y