L'Héritage Maudit de Manon
roid et sans vie sur un lit d'hôpital. L'odeur stérile du couloir et le silence assourdissan
pas tordu par le chagrin, mais par une sorte de soulagement impatient. À l'enterre
is, avait été vendue de force pour un projet de réaménagement urbain. Deux millions d'euros. Une
agne. La lettre expliquait tout. L'« accident » de Manon sur le chantier n'était pas un accident. C'était une négligence calculée, orchestrée par Bernard Moreau, le promoteur, p
que j'étais une idiote et que je ne pourrais jamais rien prouver. Il a pris l'argent et il est parti. Je suis morte ce jour-là. Pas physiquement
e me suis
mains. Elles n'étaient pas les mains émaciées d'une femme en deuil. Elles étaient pleines, vivantes. J'ai attrapé mon télé
rompre. Était-ce un rê
é dans ma main. Une notifica
Montant : 2 000 000,00 EUR. M
rge
aintenant entre mes mains, avant même que
ntense. Ce n'était pas un rêve. C'était une seconde chan
sée, mon seul i
u hors de la chambre, le cœur dans la gorge. Je suis entré
éta
poupées. Elle a levé la tête, ses gr
ama
e lui faire mal. Je respirais son odeur, l'odeur de ses cheveux, de sa peau. Elle était chaude. Vivante.
écrases », a-t
ée. Je lui ai caressé le visage, les cheveux. Elle é
sor. Je t'aime plus
belle-mère, Sylvie, se tenait sur le seuil, un torch
? Tu vas la rendre capricieuse. Et puis, a
omplice silencieuse de Marc. Elle avait toujours méprisé Manon parce que c'é
rdé Manon a
é un garçon. Un garçon aur
Je me suis relevée lentement, en gardant Manon de
mais de ma fille c
n sourcil, surp
is pour qui t
t. Il était pimpant dans son costume, tout sourire. Le même so
chérie ! Bonj
est immédiatement posé sur mon téléphone, que je tenais toujours fe
. Il n'a même pas a
la vente de la boutique de ta