Le Secret d'Amélie Dubois
Elle a délibérément tendu le pied alors que je passais près d'elle. J'ai trébuché, et le plateau s'est renversé.
e crié, son ton débordant d'une fausse sollicitude. "Tu es
brillants d'une joie perverse. Je me suis relevée, tremblante, la peau de mon bras déjà rouge e
c moi-même. Endure, Amélie. Bientôt, tout sera fini. La douleur physique, les humiliations... tout disparaîtra. Ta mort sera ta libération. Pense à Manon. C'est pour
porcherie", a-t-il déclaré. "Je veux que tu nettoies chaque livre, un par un.
nd. Il y avait des milliers de livres. C'était une tâche herculéenne, conçue pou
nettoyais une étagère inférieure, cachée derrière une rangée de lourdes encyclopédies, mes doigts ont heurté quel
Nos familles étaient amies, avant que la tragédie ne frappe. Nous passions nos étés ensemble. Je me souvenais de nous, a
nt. Pour un instant, l'homme cruel qui me tourmentait a dispar
thèque. Il m'a vue avec l'ours dans les mains. Son visa
-il sifflé, s'approchant de moi à
s livres", ai-je balbutié, décont
grogné, sa voix rauque d'une émotion qu'il essayait de conte
feu crépitait doucement. Le tissu a pris feu instantanément, se tordant et noircissant. En quelques secondes, Bar
onie. Non ! Qu'est-ce que j'ai fait ? C'était le sien... Elle me l'avait donné le jour où mon père... Non,
it pas une force, mais une armure. Une armure qu'il avait forgée pour se protéger d'une douleur si
une couche de tragédie à notre situation. Le voir détruire ce souvenir,
res dans la cheminée. Quand il s'est tourné vers moi, ses yeux ét
le détruise complètement. Un des petits boutons en plastique qui servait d'œil à l'ours. Il était légèrement fondu sur les bords. C'était tout ce qui restait. Je l'ai serré dans ma main, u