LA TOILE SOMBRE
ux s'élevaient créant en moi un bonheur naissant. Puis l'homme s'arrêta. Suite à une annonce prononcée dans son micro à en juger sa main située sur son oreillette. -Mesdames et messie
ous dirigions vers sa demeure se situant en Sicile. Oui je le reconnu vaguement. Il se prénomme Alejandro. C'est le plus gros mafieux de l'Italie et possède plusieurs réseaux un peu partout dans le monde. C'est un milliardaire issu de la famille Morreti. Il a repris le réseau familial à la mort de son père et en a été le légitime héritier, sa fortune s'élève à plusieurs milliards. Mais peut m'importe. Je dois trouver un plan pour me barrer d'ici j'en ai plus qu'assez d'être retenue en captivité chez des hommes différents. Je me pose dans la pièce principale et regarde la mer s'agiter sous les mouvements du bateau. Je réfléchissais. Je ruminais, cherchant un moyen de négocier ou m'échapper de lui mais la première option me parut plus raisonnable et plus correct. Il était posé sur le canapé en face de moi à surfer et pianoter sur son téléphone. -Si je puis me permettre- -Non. Me coupa-t-il. -Je m'en contrefiche que tu sois d'accord ou non tu comptes me garder combien de temps ? M'énervais-je. -Signorina quand je dis non. C'est NON. Me répondit-il sereinement mais assez pour me faire peur. J'en avais plus que marre que l'on m'impose de je suis censée faire ou non. Je ne suis pas un putain d'objet !! Juste parce que je n'ai pas de troisième jambe on se permet de m'indigner. Sans réfléchir je me lève et cours avant de me jeter dans la mer. J'en ai avais ras le bol. Le contact de l'eau fraîche sur ma peau me fait cailler mais je ne réfléchis plus et me mets à nager vers la côte il faisait nuit noire mais j'étais déterminée et enragée. Mais j'entendis un bruit. Un bruit de plongeon. C'était Alejandro. J'accélère ma nage. Mêlant fougue et rage dans chaque geste en espérant avancer plus vite. Mais mis à part les éclaboussures je ne faisais que de m'épuiser pour rien. Puis je senti une main me saisir la cheville. Je me retourne et vit à la lumière des phares du bateau ses yeux bruns noircir a vu d'œil. J'avais froid mais je sens tout de même un frisson parcourant mon échine. Il me saisit le bras et me ramène à la nage vers le bateau. -Pauvre conne tu veux crever c'est ça !!? T'as des envies suicidaires ? REGARDE CE QUE TU M'AS FAIT FAIRE IDIOTA JE N'AI PAS LE TEMPS POUR TES CRISES D'HYSTÉRIE ET D'INCONSCIENCE !!! -ET MOI JE NE SUIS PAS TON PUTAIN D'OBJET D'ACCORD CE N'EST PAS PARCE QUE JE N'AI PAS UNE PUTAIN DE TROISIÈME JAMBE QUE VOUS M'ECRASERAI JE NE T'APPARTIENT PAS ET JE NE SUIS PAS L'UN DE TES PANTAINS QUE TU COMMANDE ET QUI OBEISSE AU DOIGT ET À L'ŒIL OK ! JE SUIS HUMAINE ET JE N'ÉCOUTE QUE MOI ET PERSONNE D'AUTRE !! Hurlais-je comme une furie. Il m'attrape par le cou et me plaque contre la paroi du bateau. Je sens le contact froid de ses bagues sur mon cou brûlant. -Écoute moi bien. C'est moi qui décide ici et si tu n'es pas en mesure de le comprendre je te descends aussitôt. Articula-t-il sans bégaiement. -Descends moi. Lui ordonnais-je révoltée. Il me regarde une lueur naissante et un sourire mesquin dans les yeux avant de sortir une lame et de me l'enfoncer dans la cuisse. Je gémis légèrement de douleur mais ne hurle pas. -J'ai besoin de toi en vie. Me dit-il. -Pour l'instant. Enchaîna-t-il. J'étais par terre pissant le sang. Je me relève et essaie de trouver une salle de bain avec des soins. Je tombe sur la salle de bain. Elle se constitue d'une double vasque avec une douche italienne spacieuse un miroir et une baignoire îlot à côté de la douche. Cette salle de douche était tout simplement parfaite. Mais je n'avais pas le temps de chipoter sur ses détails et me précipite vers le tiroir des soins. J'en sors un bandage, de l'alcool, et du coton et des compresses. Je versé la fiole d'alcool. J'ai l'habitude des picotements. Puis j'applique les compresses et le coton avant de me bander la jambe. Je sors de la salle de bain et je remarque que nous approchons du port. J'étais toute trempée