LA TOILE SOMBRE
-il dire. Je stresse. Des milliers de questions vacillent et dance dans ma tête. Après quelques minutes je sors des toilettes. Je me précipite dans ma chambre. Sans savoir que mon pire ca
heureuse. Au moins une de nous deux avaient eu de la chance. 19h30 Je décide de ne pas aller manger j'avais trop emmagasiné de haine pour avoir de la place pour de la nourriture. D'abord je me fais trahir par ma propre famille. Ensuite je me fais violée 2 fois. C'était le pompon depuis que je suis ici je n'ai que des problèmes. La vente a lieu dans 2 semaines. Je n'ai que 14 jours à tenir dans cette maison des enfers. Et je décide de me faire discrète. Je me lève de mon lit me dirige vers la salle de bain avant de sortir mon téléphone de ma cachette et d'appeler mon frère qui dois se faire énormément de souci le connaissent. -Allô ? -Leila c'est toi ? Tu peux pas savoir comme je m'inquiétais pour toi ne me fait plus un coup pareil tu m'entends !? Dit-il d'un ton devenant menaçant. -Oui désolée mon téléphone s'est cassé et je suis en vacances en Grèce donc je n'ai pas pu trouver un moyen de t'appeler plus tôt. Comment va ta femme et le bébé ? Changeais-je de sujet. -Ils vont bien Emma a hâte de te revoir ! Tu rentres quand ? -Dans 3 semaines. Chuchotais-je -QUOI !? MAIS CA DOIT FAIRE DÉJÀ PLUSIEURS MOIS QUE TU ES LÀ BAS ! Je vais de suite appeler Victor pour qu'il te ramène sur le champ ! -D'accord. Bon je te laisse je ne veux pas foirer ma mission. A toute ! -À toute et fais attention à toi ! Puis je raccroche. Sa voix m'a tellement manquée ça fait depuis bien longtemps que je n'ai pas entendu de voix familières. Et cela me manque beaucoup. Être loin de mes amis. Je range le téléphone. Et regarde l'heure 20h. Je m'allonge et m'endors. -Hmm Segra quelle belle peau tu as... -Tu es si douce..Je vais te baiser, te menotter et te déchirer... -Sale Puttana viens ici. Je courais ignorant ces remarques je courais de plus belle. Mais je trébuche et tombe. Je sens leurs mains sur mon corps. La violence de leurs coups et de leurs mots. Je criais mais personne ne m'entendais. Mes cris se dissipent dans le noir infini de ma solitude. J'avais mal terriblement mal je n'arrive pas à respirer leurs mains retenaient mon cou. Puis le trou noir. Je me réveille en sursaut pleine de sueur ce n'était qu'un rêve. Encore un traumatisme qui me suivra toute ma courte vie. Je me lève me dirige vers les toilettes pour me réhydrater. Et marche un peu histoire d'oublier ces événements traumatisants. Je me dirige vers ma chambre. Et lorsque que je rentre je tombe sur Nino et Mia en pleine partie de baise. Je referme la porte et me redirige ailleurs. Essayant d'oublier ce moment gênant. A quoi joue-t-il? Il voulait me rendre jalouse ? Et bien c'est raté. Je n'ai rien raconté à Mia si je l'aurais fais elle n'aurai pas accepté cette mascarade. J'attends encore 30 minutes avant de retourner dans ma chambre. J'étais fatiguée de cette nuit. J'y arrive et trouve Mia endormie comme si de rien était. Je vais dans mon lit et m'y endort. Le lendemain je me réveille patraque et vois Mia en train d'attendre que je me réveille. -Mia faut qu'on parle. Je sais ce que tu as vu hier et je tiens à me justifier il était venu dans la chambre et je dormais profondément je ne sais pas ce qu'il cherchait mais il m'a embrassé lorsque je dormais. Je me suis réveillée en sursaut. Je me résous à lui raconter toute l'histoire. Elle mime des figures de dégoût et de pitié à mon égard. Avant de me prendre dans ses bras et de m'assurer que plus jamais elle ne baisera avec lui. Enfin s'il lui laisse le choix. Je me lève du lit et repars plus sereine après avoir tout dit à Mia. Je me dirige vers la salle de bain et Mia quitte la chambre. Mais la porte se réouvre. -C'est toi Mia ? Je sors de la salle de bain et tombe face Nino. Ce n'est même plus une surprise. -Tu cherches Mia pour la baiser ? Désolée elle n'est pas là. Au revoir. Lui dis-je en désignant la porte du doigt. Il me regarde un sourire en coin. -Des fois j'ai l'impression que tu oublies qui est le patron ici Bella. -Et toi des fois j'ai l'impression que tu oublies ce qu'est le consentement. Lui dis-je en le défiant du regard. Il me regarde intensément avant de me plaquer contre le mur. -Ne me pousse pas à bout tu risquerais de le regretter amèrement. Dit-il d'une voix menaçante -Je ne regrette absolument aucune de ma parole grosse merda. Et au lieu de tourner autour de ta "marchandise" vas plutôt t'occuper de ton réseau qui va bientôt dangereusement toucher la faillite. Dis-je e