Renaissance d'une Ballerine
dormir. L'image de Louis au téléphone sur la terrasse, le post
laissé un mot sur mon oreiller. "Je t'aime. Je suis
e. J'ai appelé un taxi adapté aux fauteuils roulants. Je ne savais
re de Montmartre. C'était une intuition, une certit
des lèvres. Je cherchais la tombe de Manon. Je l'ai trouvée, dans un coin reculé. Des pivoines bla
passait, interminable. Et puis, je l'ai vu. Louis. Il ma
ssemblait étrangement à Manon. Pas une jumelle, mais un air de fa
e. Je les ai regardés, fi
le de Louis. Il lui a caressé les cheveux. Puis, il s'est penché et l'a
tranglé dans ma gorge. C'était donc ça, la vé
tout abandonné pour moi, me trompait. Et pas avec n'importe qui.
u es tout pour moi." "Je serai tes jambes." Des mensonges. Tout n'était q
ssion qu'on m'arrachait le cœur de la poitrine. J'ai reculé mon fauteu
sage de Louis. La femme, elle, a souri. Un sourire triomphant, cru
bras le permettaient, sans regarder en arrière. J'entendais Lou
ottant de froid et de chagrin. J'ai continué à rouler, sans but, jusqu'à
ur était réelle. Ce n'était pas un cauche
plus tard. J'étais en hypothermie, à moit
ncore une fois. Louis était là, à genoux près
peux tout expliquer. Ce n
moi, la partie stupide et naïve qui l'aimait encore, voulait le cro
je souffrais à cause de ma condition, de la fatigue. Il
egardé Louis, épuisé et supplian
oucement. « Il est en train de se dét
vaient rien. Personne ne savait. J'étai