Le mari de ma sœur me pile
tin quand maman est venue
i tu pleures et
me répondit-elle,
l gauche, roula une larme. Maman et moi,
dire, nous avons beaucoup souffert. Je ne suis pas née dans sa fortune. Avec mon père et ma mère, j'ai connu ce qu'on appelle la pauvreté et la misère. Oui, il arrive des moments où nous ne partagions qu'une seule boule d'akassa pour rompre notre faim, papa et maman et moi. Parfois, c'est à quinze heures que nous prenons notre prem
gloire, on avait souffert pendant des années. Un jour seulement il était à la maison quand son téléphone a sonné. Après son entretien avec le correspondant, il a demandé la permission à ma mère et était parti. Quelques heures après, il était revenu à la maison avec un gros sachet rempli de viande. Ce jour-là, c'était de la fête. Nous qui mangeons difficilement à notre faim, on était heureux. Eh
age et a construit une belle maison là-dessus. Nous avons quitté la maison familiale et pas plus que quelques mois, il a acheté une belle voiture. Avec cette voiture, nous nous rendons régulièrement
parfois la seule et unique chose qui nous attire la mort car, beaucoup sont nés pauvres et fiers de leur paresse, ils ne veulent rien faire pour être aussi comptés par
du malheur. Un matin seulement, il
he qui est cette mort. La véritable mort, c'est celle qui nous arrive dans la vieillesse. Mais celle de la jeunesse, dites-vous qu'il y a que
he, les méchants ont leur regard sur vous et partout où vous allez, ils vous suivent. Vous pouvez les nourrir ma
parce que c'est elle qui est à l'o
de quelques heures, maman a dépensé sur lui deux millions de francs CFA. Il y avait abondamment d'argent sur le compte bancaire de papa. Et comme vo
ient déterminés à leur mission ; celle de finir avec papa. La religion qu'on suivait n'avait pas notre temps. Oui, el
cé petit à petit. Des bras aux pieds et u
quel point l'homm
ochain mais en est incapable d'améliorer sa propre condition de vie. Ne trouvez-v
n dépense sur mon père et au lieu qu'il recouvre la santé, la maladie s'aggrave au c
, papa a gardé le l
ui. Il avait acheté deux autres parcelles ; l'une pour moi et l'autre pour ma mère. Toutes les deux parcelles ont été mises en vente. Tout l'argent a été dépensé sur lui. Maman faisait tout de son possible pour lui racheter la vie parce que dès qu'il se rétablira, tout ce qui a été perdu pourrait être racheté. Maman faisait tout mais rien ne s'améliorait. A
temps, aucun membre de la famille de papa n'était venu. Au contraire, ils appelaient ma mère au téléphone et
itable
ait où mettre la tête. Pour échapper le malheur, maman s
evenus la nouvelle vie que nous vivons ; une vie sans secours ; une vie plus merdique que notre passé. À ceci, mes larmes s'étaient multipliées. Je pleurais avec une grande vivacité. Pour la première fois, j'ai douté de l'existence de Dieu parce que s'il existait vraiment, mon père ne serait pas contraint à toutes ces souffrances. Je pleurais et pleurais encore lorsque tout
suis devenue orpheli