Les contraires s'attirent
de m'éloigner de la ville et de son tumulte gris. Le chalet en bois, perdu au fond des pins et isolé de tout, semblait idéal pour qu'un esprit en mal d'inspiration se
on tapie dans les ombres, comme si la
. Moi, j'étais surtout venue pour écrire. Le lieu s'y prétait à merveille : vieux planchers qui grincent, odeur de résine et de fumée, murs garnis de
nde. Et, paradoxalement, celui que je ne parvenais
esprit n'était pas occupé à ruminer des pensées bien plus dérangeantes. Mon regard était figé sur le plafond alors que le bois craquait au rythme du vent. Les draps ét
ne perdue. Alors, dans un soupir, je me levai, traînant mes pas jusqu'à la porte, frissonnante dans ma nuisette en satin. J'avais oublié de prendre ma robe de cha
eminée mourante dessinait des ombres tremblantes sur les murs, et une odeur de bois brûlé flottait encore dans l'air. J'étais sur
pêcher de venir me re
retournant d'un bloc, je découvris Ethan, installé dans un fauteuil, toujours ha
je en posant une main sur ma poitrine.
s de Caleb. Fascina
ur et acerbe, que je connaissais.
je en haussant les épaules, tentant de faire comme si s
t. J'avais envie de lui toucher la main. Le bras. La mâchoire. De goûter cette insol
et moi, Adler
tournai
Roth ? On peut à
on a eu un m
s, grillés par
nt lentement. Tes cheveux étaient mouillés. Tu pensais que je d
s maintenant. Je pouvais sentir la chaleur de son corps
t, Ethan. J
s de se foutre en l'air sur ce canapé,
effleura ma joue, puis glissa ses doigts dans mes cheveux. Son souffle caressait mes lèv
Tu me voulais autant
con, murmurai-je,
lus le repousser. Je voulais tombe
Quelque chose – ou quelqu'un –
u crépita plus fort. Le silen
d'autre