LA VIE D'ADO
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ôme qui nous suit. Et parf
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este
e comme un écho, mais chaque seconde qui
t ? Pourquoi ne m'a-
orce à r
ixe toujours, comme s'il attendait que je comprenne
légèrement tremblantes. Tu as le droit de sav
pour me parler. Pourquoi ma mère ne m'a jamais dit un mot de lui. Pourquoi
mots reste
ourquoi. Je n'arr
s qui est
me frappe d
savoir pourquoi. Je ment. Je me
a vu la fausse cert
e la tête
s. Personne ne t
id glacial cour
ce que tu
ids énorme. Et là, il fait quelque ch
tend un
to. Jaunie, abîm
e photo..
est
st pas
homme sur
ui me rega
r bat pl
tis. Et j
pas à détou
. Il m'observe toujours
fin, avec des mots lourds, c
tends pl
mon cœur, qui explo
rre le
c'est pas
insiste. Il était
té là. Pourquoi il ne m'a jamais dit qu'il était mon père
une parol
cette vérité. Dans ce mensonge
a jamais contacté ? Pourquoi il m'a laissé d
sque comme s'il avait déjà vu des milliers de
u'il a prise de son propre chef. Il marque une pause. Mais il
ête, encore plu
rler maintenant ? Je lève les yeux
ixe inte
assé te rattrape. Et... parce qu'il est
ne comprends rien. Je n'arrive pas à y croire. Mais au fon
te en morceaux, m'a
o. Le visage de cet homme me hante déjà.
st maintenant ?
penses. Son regard est perçant. Mais c'est
uis p
e savais jusqu'à maintenant e
ou
n p
mè
a
ne et monte
bientôt, Fabri
me laissant seul avec mes doutes, mes
m'a dit. Il est parti. Une simple disparition. Et l
rrive pas à m'en défaire. Je me tourne dans mon lit, les yeux ouverts,
. Il ne s'agit plus seulement du vide d'un père inexistant, mais du vide d'une vie entière bâti
'hui, il a été placé là, sans mo
ne me tire de mes pensée
ise une petite réunion. Ça va te
ie de sortir. Mais il a raison. Il faut que je re
ement, tout en me
s, je v
-
mis. Le lieu est familier. Le parfum du café, la lumière tamisée qui baigne la pièce. C'est chez Jessy qu'on se
t différent. Il est ten
Il y a cette tension. Quelque chose d'inexpliqué. Quelque chose que personne ne peut
ande Noël en s'affalant sur le canapé, u
aisse le silence entre nous s'installer, comme une sorte de pause, un m
ssy est plus direct. Elle connaît ma manière de fuir. Ma
étirer. Un silence lourd
s, je m
frustration m'envahir. Il m'a dit qu'il était mon oncle. Mon père est un fantôme, il m'a laissé ave
ent un regard. Ils ne
omment me consoler. Parce
celle qui ronge, qui fa
rise enfin le silence. Tu cherches des réponses, mais peut-être qu'elles te con
te brusquement,
r bat plus vite. Il a raison, mais je refuse de l'admettre. Tu crois
t, posant une ma
qu'elles explosent... tu peux plus revenir en arrière. Elle s'arrête un instant, pesant chaque mot. Peut-être
yeux fixés sur le sol. Il y a cette petite v
uillonne en moi, cette soif de savoi
vé
cherchée, mais qui m'effraie de
-
chaleur de la pièce me fait presque suffoquer. Il est trop tôt pour tout savoir. Trop tôt pour tout compre
si elle savait que quelque chose s'était passé. Mais elle ne me demande rien. Elle attend. Peut-
er devant elle, de m'éc
rité m
is je suis prêt