Coeurs à l'unisson
A
de temps
manie le volant avec assurance. L'atmosphère est tendue, le silence pesant, comme si le monde extérieur retenait son souf
e de croire qu'il pouvait jouer avec la famiglia Conti. Il a contracté un prêt auprès de mon père, convaincu qu'il pourrait s'en sortir. Au début, il a respecté ses engagements, remboursant rubis sur l'ongl
ui est un exploit en soi, connaissant la nature impitoyable de Dominico. Mais, pour Esposito, la chance tourne ; je suis bien moins conciliant. Je dois faire mes preuves. Dans qu
répond Vito, jetant un
e, le menton le
mes sont
soyeux entre mes doigts, tout en observan
a maison et attendent mes ordres,
d ne pourra pa
est s
uelques années dans des circonstances troublantes. Il a trois enfants, mais il paraît
dans la chambre du haut, répond V
fi
maîtr
bien jeune pour être avec lui. E
vec des gamines ? Quel porc ! N'y a-t-il pas assez de femmes de son âge
ures de mes hommes. Il sort pour m'ouvrir la portière, un gest
le et m'avance vers mes hommes réunis,
ière cible est cet enfoiré de Marco. Un d'entre vous ira en haut chercher la fille. Pas d'effusion de sang... du moins pas encore. Vous me les amenez tous les deux dans le sal
vant leur respect, et me gratifie
orte d'entrée. Mon cœur bat à tout rompre, mais c'est l'excitation du pouvoir et de la vengeance qui me guide. Ce n'est pas just
lse dans mes veines, et je sens une intensité palpable dans l'air. D'un signe de tête rapide, j'indique l'étage à Dimitri, qui s'élance immédiatement à la recherche de la fille. Vit
n renfort pour Esposito, ce qui ne fait qu'augmenter ma confiance. C'est facile. Vito débusque rapi
ntions. La maison de Marco ne ressemble à rien d'autre qu'à un repaire de pauvreté, tout en étant le reflet pitoyable de son existence. Le petit salon est à m
s de sa défunte femme et de ses trois enfants. Ils ont dû fuir dès qu'ils en ont eu l'occasion, et je les comprends. Avoir
tés, se tient une femme blonde, vraisemblablement sa mère. Un sentiment de familiarité me traverse, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. La jeune fille est vraiment belle, une beauté s
o, brisant le silence opportun q
s presque oubli
vers lui, un sourire gl
endre une petite visite, car il me s
to, qui le tient fermement par les cheveux. L'
sa voix tremblante trahiss
. Le bruit de l'impact résonne dans la pièce, et il gémit de do
-je, le visage impassible, plus détermi
o reviennent de leurs fouilles,
, dit Giulio, son ton t
j'ai compris. L'absence de résultats m
s'élève des escaliers, b
oi, espèce
remarquée sur la photo peu avant. Son visage est griffé, ses yeux brillants de défi et de
re, les deux réunis dans cette position humiliante. Elle lève les yeux v
tion me précè
sson d'excitation parcourt mes nerfs. Je me régale de cette peur. C'est un