Masques interdits
aisait de plus en plus écrasant. Chaque battement de son cœur semblait résonner à l'intérieur de sa poitrine, un tambour qui la guidait vers une destinée qu
que mouvement qu'elle faisait semblait perturbé par cette énergie qui se diffusait en elle. Elle ressentait la magie, l'irréalité de la situation, mais elle ne s
e tourna vers la fenêtre, les volets fermés la plongeant dans une obscurité relative, le monde extérieur disparaissant derrière l'opacité de la pièce. Elle s'appuya contre le verre froid, essayant de calmer s
soire. Il y avait un tourbillon, une tempête qui bouillonnait dans son esprit, et elle n'était pas sûre de pouvoir l
i s'ouvrait lentement. Elle se tourna, son
er. Lina se retrouva figée, incapable de détourner son regard de lui. Il avait l'air épuisé, presque défait. Mais ses yeux, ces yeux qui avaient toujours été pleins de se
mme s'il redoutait de briser le fragile équilibre qui s'était formé entre eux. Il s'arr
sa voix rauque. Que fais
ulu dire, les explications qu'elle voulait offrir, restaient bloqués dans sa gorge, là où la réalité et l'imaginaire se mêlaient. Tout était trop vaste, trop difficile à exprimer. Commen
mblait vouloir lire au fond d'elle, scruter l'abîme qui se cachait derrière ses i
un aveu. Ce que ce pouvoir implique, ce qu'il va te coûter... Nous somme
e, son éclat silencieux et menaçant. Un frisson la parcourut. Ell
comprends pas... Je ne sais même pas ce que je su
. Elle se tourna vers lui, les yeux baignés de larmes qu'elle ne pouvait contenir. Elle n'était pas censée être là. Pas dans cett
it de la briser si jamais il bougeait trop vite. Puis, d'un geste hésitant, il po
e tendresse qu'elle n'avait pas entendue chez lui depuis longtemps. Je v
faisait qu'accentuer la froideur qui régnait en elle. Elle ferma les yeux un instant, essayant de se raccr
ui la fit frémir. Gabriel n'était pas prêt à la laisser seule dans ce chaos
né dans l'ombre de l'interdit. Elle inspira profondément, cherchant à saisir l'ampleur de ses sentiments, mais tout en elle était en désordre. Les promesses murmurées, les gestes tendres, tout cela se heurtait à une ré
ule, dit-il doucement, perçant le
fardeau. Lui, Gabriel, qui était prêt à l'aider, n'était-il pas lui-même déjà prisonnier de son propre passé ? Elle le savait
solution qui pourrait lui échapper. Lina sentit son cœur se serrer, son amour pour lui, cette passion qu'ils avaient partagée dans l'ombre de
e que ce qu'elle ressentait au fond d'elle. Si ce pouvoir existe, alors il doi
itante, fragile, mais là, quelque chose en elle avait changé. Il était évident qu'elle était prête à se confronter à qu
on épaule. Mais au lieu de la retirer, il la laissa là, un
x s'adoucissant. Mais nous devons être prudent
is cette fois-ci, c'était différent. Il semblait presque avoir une volonté propre, comme si l'objet était plus qu'un simple artefact. Une partie d'elle se demandait
nt à peine l'air, mais pourtant pleins de cette urgence qui ne pou
versant ses lèvres. Son regard se perdit dans l'espace quelqu
ont dit. Il y a des choses, des couches de l'histoire que personn
rainte qu'il n'avait pas encore exprimée. Elle savait qu'il lui cachait encore des informations, et elle en avait conscience, bien qu'elle ne soit
centua encore le trouble qui naissait en elle. Leurs regards se c
douce, presque une supplication, mais sa main se serra inconsciemment
e, un geste aussi subtil que rassurant. Il la regarda
Je le jure. Mais cette foi
la fit frémir. Il n'y avait pas de retour en arrière. Que ce soit de la magie, du pouvoir, ou même des manipulations d'une entreprise qui n'avait jam
dites. Et alors que la porte du bureau se referma doucement derrière eux, Lina sentit la pression monter. Elle