Marqués par l'ombre
e suffocante, presque métallique, comme si les arbres eux-mêmes avaient absorbé l'essence de ce qui venait de se passer. Chaque bruit - le crisseme
à ses côtés se tenait également immobile, ses muscles tendus comme un arc prêt à se libé
observa autour de lui, scrutant l'obscurité, puis posa sa main sur l'épaule d'
urs rejeté l'idée d'un destin, d'un héritage. Il avait toujours voulu fuir, couper les ponts, et cette rencontre avec ce
ourbillon incontrôlable. Que ce lien, ce loup, tout cela n'était plus une simple légende, une rumeur de leur passé qu'elle avait cru pouvoir
sque inaudible. Mais il sait. Il sait des choses... des cho
s un mot, sentant le poids de son regard à chaque pas. Le silence entre eux était lourd, mais
curité impénétrable. Ils avançaient sans destination précise, cherchant à s'éloigner de ce lieu, de ce qui venait de
lle frayeur dans le regard. Elle n'avait pas vu la lumière à cause des arbres, mais elle la ressentait, c
la même lumière qui s'intensifiait. Mais contrairement à elle, il ne semblait
st pas f
conde, devenant presque aveuglante. Elle savait. Elle savait que leur fuite ne durerait p
urité. Elya sentit son corps réagir instinctivement. Quelque chose approchait
destin qui les rattrapait enfin. Le vent souffla soudainement, emportant avec lui une odeur de terre humide et de métal.
plus imposante que la précédente. Cette fois, ce n'était
sol, et il ne fit aucune tentative pour dissimuler sa pré
int à ses côtés, son expression dure. Ils n'avaient plus le c
nt sur Elya un poids insupportable. Il la scrutait,
e d'une autorité naturelle. Le temps des fuites est
se manifesta alors pleinement, déployant ses griffes à l'intérieur de son esprit. Il se bat
lien était là, inévitable. Et si elle l'acceptait, tout changerait. Mais le prix à payer
vement, chaque respiration. Elya savait que le mome
it pas de ret
malice, seulement une sorte de vérité glaciale qu'elle n'avait pas voulu accepter. La forêt autour d'eux semblait
if de se soumettre, de reconnaître ce qu'elle était réellement. Mais tout cela la terrifiait. Pendant deux ans, elle avait couru. Et maintenant, e
lence, puis ses lèvres se soulevè
tait une lame qui s'enfonçait lentement. Et tu sais que tu n'échapperas pas à ce lien
é. Ce n'était pas de la pitié qu'elle attendait, ni de l'acceptation. C'était
t, pleine de défi. Je ne suis pas ce que tu dis. Je ne s
brillant d'un éclat perçant. Chaque mouvement était calculé, précis, comme un prédateur s'approchant lent
iger dans l'air. Tu portes en toi la marque du sang, et tu ne peux pas fuir ce que tu e
e. Il n'avait jamais voulu de ce monde, ni de ses règles, et cette affirmation ne fit qu'accroître sa peur. Il n
lque chose. Ce que tu ignores encore, ce que tu refuses de voir, c'est que ce lien n'est pas une
ent ? À ce monde qu'elle avait laissé derrière elle ? À la guerre qu'elle avait c
sion qui la submergeaient. À côté d'elle, le loup se tenait immobile, les
visage de sa mère, le chant lointain des loups dans la nuit. La meute. Les rires des autres. La chaleur de la terre sous ses pie
rant. Le regard de l'alpha était toujours posé sur
ement, presque comme une prière. Le destin t'a déjà marquée,
. Il n'avait jamais voulu entendre ça. Lui non plus. Et pourtant, ils étaient là, au c
pha le disait. Peut-être que ce n'était pas une chaîne, mais une vérité à embrasser. Mais pour cela, il fallait qu'
défi, un cri de libération. Elle ferma les yeux,
ui dominait, mais quelque chose d'encore plus pui
able. Mais ce n'était plus lui qu'elle craignait. C'était l
, prête à faire face à ce
rminée, s'éleva dans la nuit, prête à acce
approbateur. Et dans cette nuit noire, tout sembla se figer autour d'eux.