Marqués par l'ombre
ointaine, mais les branches des arbres restaient immobiles, figées dans l'attente. Elya marchait d'un pas rapide, les yeux rivés au sol, le cœu
passé. Chaque jour, chaque nuit, ils se cachaient, se fondaient dans l'ombre, se fondaient dans la masse. Pour échapper à ce qu'ils
t pas un simple écho dans le silence
rra les
oujours su. Mais ils avaient espéré, naïvement, que le temps ef
, jetant un regard furtif derrière elle. Nolan la suivait, imitant ses mouvements. Chaque
aient pa
ait quelque chose de plus insidieux. Le vent portait une odeur, familière et
l
plus aigus, plus perçants. Le vent portait des
ui grondait en elle. Ce n'était pas le moment de céder à l
lait contre les chaînes invisibles, contre l'insti
Il n'avait pas besoin de parler pour qu'elle sache ce qu'il voulait dire
geste imperceptible. Ils ne pou
ota-t-elle, sa v
s étaient dé
s fit sursauter. Des pas lourds. Des griffes
ient enfi
ce qui allait arriver. Elle n'aurai
nt dans la pénombre. Elya sentit un souffle glacial
serré, et fit face à ce qu'elle
l
, et tout
t que tout. Une reconnaissance silencieuse, presque douloureuse.
sait avant même qu'e
blait suspendu, comme si le temps lui-même s'ét
appel silencieux qui perça l'armure de réserve qu'Elya s'était construite au fil des années. Il était là, juste d
d'une grâce terrifiante. Il n'était pas comme les autres. Il était plus qu'une simple créature
en elle, s'éveiller, se redresser, secouer les chaînes invisibles qui le tenaient captif depuis trop longtemps.
ence lourd s'installa, comme si le monde atten
, secouant son être entier. Il leva la tête, émettant un cri de déf
. Des flammes dansantes, l'odeur du sang, le bruit des griffes contre la pierre. Elle se souvenait des yeux de ce loup, ces yeux qui l'avai
la vague de souvenirs qui l'envahissait
Elya sentit une pression contre son esprit, comme une main invisible qui effleurait ses
t un frisson la parcourut. Un vent ancien
une part d'elle, une part enfouie, se sentit inexplicablement attirée par ce loup. Il n'était pas simple
rieur, hurlant, réclamant c
toujours voulu. Mais cette fois,
ue une invitation. Il ne semblait pas prêt à attaquer, mais ses
hés
on de seco
coup, tou
. Le loup s'éloigna d'un pas, comme pour l'inviter à le suivre. La tension mo
tait là, immobile, observant la scène. Il avait vu, lui aussi. Mais contraire
murmurant d'une v
pas le ch
aison. Ell
de ce loup. Et ce lien qu'elle sentait en elle, cette co