La Reine des Loups

haque paire d'yeux fixée sur elle. Ce bal, conçu pour célébrer l'unité, semblait plus être un terrain de jugement qu'un moment de réjouissance. Le sourire sur ses lèvres était calculé, m

Élise savait qu'elle n'étai

u pied de la scène, un regard encourageant. Mais même ses

e, flottait autour d'elle. Chaque sourire, chaque parole échangée semblait un test qu'elle ne pouvait pas ignorer. La

anciens, ceux qui pensaient qu'un leader se devait de posséder plus que de la détermination. Certains, comme Mathis, avaient déjà exprimé leur doute. Mais il y en a

ait la meute ? murmura l'un d'eux, un alpha déchu, un homme dont

. Elle ne répondit pas immédiatement. L'humiliation, subtile mais puissante, aurait pu l

montrée lors de sa confrontation avec Mathis. Mais la situation était différente ici. L'arène n'était plus un espa

nda-t-elle calmement, chaque

. Puis l'un d'eux, un loup plus

de place. D'où nous venons, de qui nous sommes. Vous n'

fit plus lourde. Elle aurait pu les ignorer, continuer à jouer son rôle, mais cela ne ferait

e affrontait. Il comprenait que ce n'était pas une question de défi physique cette fois-

Élise, sa voix fermement posée, malgré la tempête intérieure. Je suis ce

plus légère. Les murmures se poursuivaient, et de plus en plus de regards s'éta

squ'à présent, s'avança. Il avait les traits d'un loup qui avait connu plus de bata

. Ce n'est pas une victoire qui fait de toi une leader. La meute ne s

ysique. Élise pouvait sentir chaque phrase se glisser sous sa peau, s'enfonçant profondément dans sa chair. Elle savait qu'ils

pressant. Romain se tourna vers elle

ividus. Tu as prouvé ce que tu es.

sion dans la meute ne se réglerait pas par un simple geste, un simple d

'accepter son rôle. Elle devait imposer ce rôle. La meute devait la suivre, non par crainte ou par sou

, sa décision enfin claire. Si vous avez besoin de me voir prouver

s'abattit sur l'assemblée, et puis les regards commencèrent à se détourner. M

. Ce n'était que le début. Mais ce soir, elle ava

euses. Élise pouvait sentir la chaleur de la salle augmenter, comme si les mots qu'ils lançaient étaient autant de flammes à son égard. Elle tenait son regard droit, ses poings serrés sous la table, sa mâchoir

t une illusion. Une alpha se distingue par sa puissance. La fo

'être piégée dans un filet d'hostilité. Ses poings étaient tendus, prêts à frapper, mais la maîtrise qu'elle s'était imposée la retenait.

tincelaient d'une détermination tranquille, mais sa posture, l'assurance avec laquelle il se tenait, tout en lui respirait la force. Il ne disait rien, mais il s

comprenez pas la véritable force, Mathis. La vraie force, c'est dans la capacité à rester droit face à l'oppo

préhension la traverser. Romain, l'étranger, l'invité. Il n'avait pas à s'impliquer. Mais ce qu'il venait de dire,

il s'avança, prêt à répliquer. Mais avant même qu'il n'

plus grand. Ce n'est pas la force brute qui guide une meute, mais la capacité à comprendre et à unir. Élise est l'al

Ces mots, bien que prononcés par un autre, semblaient comme un poids de plus se soulever de ses épaules. Elle n'était pas seule. Un simple geste, un sim

is là, dans cette confrontation, elle comprit quelque chose de plus profond. Il n'était pas simplement un soutien. Il était un allié dans un sens p

par quelques autres. Mais dans l'air flottait une tension nouvelle. Romain avait posé un défi, mais il ne s'agi

regards étaient différents désormais. Pas de manière immédiate ou évidente, mais une graine avait été plantée. Ceux qui avaient autrefois douté comm

certains, il y avait une question. Une réflexion naissante. Ils voyaient ce qu'elle était prête à affronter, ce qu'e

qu'elle n'avait pas anticipée. Il n'avait pas seulement défendu sa position ; i

mble. Ses doutes s'effritaient petit à petit, comme la glace qui se brise sous la chaleur. Elle était

comme une compagne, une alliée dans la lutte contre ce qui était devenu une tradition oppressante. Elle n'était pas seule dans ce combat