Un Dernier Été avec Toi

Antilles. La mère de Holly, Sara Gantry, y avait grandi, et sa famille y possédait autrefois une plantation de sucre florissante. Ma

, elle passait des heures à nager, pêcher ou dessiner. Peut-être qu'elle y trouvera la paix." Mais Morgan n

eprochait sans cesse d'avoir délaissé leur éducation, prétendant que ses absences prolongées avaient transformé leurs enfants en

e, mais son ombre planait toujours, aussi persistante qu'un parfum oubli

au bord du canapé en cuir, les coudes appuyés sur ses genoux, le visage enfoui dans ses mains. Chaque tic-tac de l'horloge

lle l'avait encouragé à se surpasser, à prouver sa valeur, rêvant déjà des opportunités que ce nouveau salaire offrirait. Leur premier démé

n moyen de se distinguer. Pendant un temps, elle se plaisait à exhiber les garçons comme des trophées vivants, jalousée par les autres mères n'ayant qu'un

he de celle de sa mère, était parfaite pour cela. Peu importait à Alison que Morgan doive travailler des heures interminables pour la leur offrir. Tandis q

tead, Alison ne voyait que ce qu'elle n'avait pas. Il leur fallait une plus grande maison, une femme de ménage, le prestige qu'elle estimait leur revenir. Morgan céda. La maison de

une dague plantée dans leur vie commune. Même les jumeaux n'échappèrent pas à cette guerre froide. Morgan,

tu n'aurais plus à porter le poids de ta culpabilité. Tu pourrais cont

e, prêt à tout pour gravir les échelons, même si cela signifiait abandonner sa famille. Tandis que lui se noyait dans le travail, elle c

bre d'une vie, un petit appartement à Kensington et l'obligation de subvenir aux besoins de deux foy

ques billets subtilisés dans le sac à main maternel. Mais les choses s'aggravèrent. Leurs notes chutèrent, les heures d'absence

a de la prison juvénile. Pourtant, Morgan savait que ce n'était qu'une question de temps avant que tout ne s'effondre. Il se redressa lentement, le

lles. Morgan plissa les yeux, fixant la ligne trouble entre le ciel et la mer depuis le hublot du vieux hydr

ondance vers St. Thomas. Et maintenant, le dernier tronçon à bord de cet engin bringuebalant, surnommé "l'Oie", le secou

craser. Morgan détacha une main crispée de l'accoudoir pour essuyer la sueur sur son front, jetant un coup d'œil fébrile par la

» demanda Morgan, tentant de

us sûr moyen de transport, mons

Amiral Nelson, où les jumeaux allaient passer trois semaines à apprendre la discipline et la voile. Un

u'Alison acceptera ? » d

ant. « Laisse-moi m'en charger, » avait-il répondu. « Trois semaines loin de

onna de nouveau à son siège. L'eau turquoise se rapprochait à une vitesse alarmante. L'appareil heurta la surface avec un fr

Kane ? » demanda Joe av