L'étreinte de la malédiction
ages sombres. La forêt millénaire s'étendait à perte de vue, un labyrinthe de feuillages denses et d'ombres
ages et les routes fréquentées, fuyant le regard des autres comme si leur seule présence pouvait éveiller les fantômes qui pesaient sur
e. Elle se souvenait des larmes de sa mère, des murmures étouffés des anciens du village, des visages détourné
rs cascadaient sur ses épaules, mêlés de brins d'herbe et de feuilles, vestiges de sa dernière course à travers la
'était jamais vraiment seule. Parfois, c'était un animal curieux, une biche effrayée ou un renard en quête de n
it une énergie différente. Quelq
sa lentement,
s, il a
Dra
outé, dont la seule présence suffisait à plier les plus téméraires sous son autorité implacabl
r les siens. Ses cheveux noirs, légèrement ondulés, tombaient sur ses épaules, encadrant un visage dur, mar
frisson lui pa
sav
e que ce rega
t de l'observer comme un prédateur évaluant sa proie. L'i
et implacable,
oigts fantomatiques cherchant à emprisonner les âmes égarées. Le silence qui s'était abattu sur la fo
ur de guerre. Elle aurait dû fuir, tourner les talons et disparaître dans les profondeurs de la forêt avant qu
uissance contenue, une force brute capable de broyer ceux qui osaient se mettre en travers de son chemin. Et pourtant, dans cette immobilité ca
Elle connaissait la vérité. Elle l'avait toujours su. Le destin était un bourreau impitoyable, tissa
rit les yeux, Ka
sa proie. Il était plus proche maintenant, si proche qu'elle pouvait sentir la chale
ler, sa voix à pein
evrais pa
fauves l'espace d'un instant avant de s'éteindre. Un sourire fugace effleura se
rtant, m
e qui résonna dans tout son être. Il n'y avait ni question n
our, maintenant la distance entre eux, un jeu
ends pas... s
e, l'observant avec une intens
ui ne compren
elle comme une invocation ancienne, un appel auquel el
poids invisible de la malédiction se rappelait à elle. Le froid de la nuit s'in
it fuir.
ge, les racines tentaient de la faire trébucher, mais elle ne ralentit pas. Son souffle était court, son cœur
s, ce n'était
t sourd déch
e réagir, une force impla
nde b
La douleur irradia dans son dos tandis qu'elle luttait pour reprendre son souffle. L'herbe froide et humide s'écr
ferme, chaude, ancrée sur son poignet, la maintenait au sol. L'odeur boisée, br
le contre sa joue ava
is pouvoir
rante d'une note rauque qui fit fri
ue dans la prise de Kael, cette puissance brute prête à se déchaîner à tout instant. Il aurait pu lui briser le poigne
e-moi,
boug
No
mbé, tranchant
pas défier. Pourtant, elle se débattit malgré tout, tentant de dégager son bras
s yeux et croi
'or brillaient comme deux braises vivantes. Il n'y avait ni colère ni amusemen
dit de m
èvres, un sourire sans douceur, e
, je t'a
ux, aussi dense que l'ob
vait que lutter était inutile. Pas contre lui. Pas con
as Kael qu'elle c
t elle
déjà de l'intérieur. Elle pouvait sentir le fil du destin s'enrouler autour d'eux,
e sava
t ainsi, en la forçant à rester près
âme, un désespoir glacé l'envelopper al
s près de moi
sil
ement d
, un éclat brûlant, dévorant, un feu qu'a
itude implacable
s je m
t que Kael acceptait sans la moindre hésitation. Son regard ne vacilla pas, son corps ne recula pas. Il la dominait t
lédiction ne réclame son dû. Mais il était là, une ombre massive au-dessus d'elle, son corps irradiant
ontre ses côtes, cherchant une échappatoire, une issue à cette prison in
on visage, et son souffl
de-moi,
ffronter cette lueur dorée, incapa
gard
puisse s'échapper. Juste assez pour qu'elle sente le contraste entre la force e
leva le
son la
Une force brute façonnée par la nature elle-même, un
elle vit quelque chose
o de d
r, une faille imperceptible dissimulée
une fraction de
en pr
sa joue, son pouce effleurant sa peau avec
ne onde brûlan
s pas la mort
elle comme une pr
ns pour toi, répliqua-
n regard s'assombrit légèrement, une o
enfin, libérant son
se releva pas tout de suite. Elle resta allongée sur le sol, la poitrine soulevée par
aura restait oppressante, pesant sur e
Élara. Tu peux me repousser, me h
ait calme,
sache u
la nuit sembla retenir
renoncer
, il tourna les talons et
regard perdu dans l'infini de
lle s
'elle fasse, Kael ne la