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L'étreinte de la malédiction

L'étreinte de la malédiction

Auteur: Daniel B
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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 2045    |    Mis à jour : 19/03/2025

ages sombres. La forêt millénaire s'étendait à perte de vue, un labyrinthe de feuillages denses et d'ombres

ages et les routes fréquentées, fuyant le regard des autres comme si leur seule présence pouvait éveiller les fantômes qui pesaient sur

e. Elle se souvenait des larmes de sa mère, des murmures étouffés des anciens du village, des visages détourné

rs cascadaient sur ses épaules, mêlés de brins d'herbe et de feuilles, vestiges de sa dernière course à travers la

'était jamais vraiment seule. Parfois, c'était un animal curieux, une biche effrayée ou un renard en quête de n

it une énergie différente. Quelq

sa lentement,

s, il a

Dra

outé, dont la seule présence suffisait à plier les plus téméraires sous son autorité implacabl

r les siens. Ses cheveux noirs, légèrement ondulés, tombaient sur ses épaules, encadrant un visage dur, mar

frisson lui pa

sav

e que ce rega

t de l'observer comme un prédateur évaluant sa proie. L'i

et implacable,

oigts fantomatiques cherchant à emprisonner les âmes égarées. Le silence qui s'était abattu sur la fo

ur de guerre. Elle aurait dû fuir, tourner les talons et disparaître dans les profondeurs de la forêt avant qu

uissance contenue, une force brute capable de broyer ceux qui osaient se mettre en travers de son chemin. Et pourtant, dans cette immobilité ca

Elle connaissait la vérité. Elle l'avait toujours su. Le destin était un bourreau impitoyable, tissa

rit les yeux, Ka

sa proie. Il était plus proche maintenant, si proche qu'elle pouvait sentir la chale

ler, sa voix à pein

evrais pa

fauves l'espace d'un instant avant de s'éteindre. Un sourire fugace effleura se

rtant, m

e qui résonna dans tout son être. Il n'y avait ni question n

our, maintenant la distance entre eux, un jeu

ends pas... s

e, l'observant avec une intens

ui ne compren

elle comme une invocation ancienne, un appel auquel el

poids invisible de la malédiction se rappelait à elle. Le froid de la nuit s'in

it fuir.

ge, les racines tentaient de la faire trébucher, mais elle ne ralentit pas. Son souffle était court, son cœur

s, ce n'était

t sourd déch

e réagir, une force impla

nde b

La douleur irradia dans son dos tandis qu'elle luttait pour reprendre son souffle. L'herbe froide et humide s'écr

ferme, chaude, ancrée sur son poignet, la maintenait au sol. L'odeur boisée, br

le contre sa joue ava

is pouvoir

rante d'une note rauque qui fit fri

ue dans la prise de Kael, cette puissance brute prête à se déchaîner à tout instant. Il aurait pu lui briser le poigne

e-moi,

boug

No

mbé, tranchant

pas défier. Pourtant, elle se débattit malgré tout, tentant de dégager son bras

s yeux et croi

'or brillaient comme deux braises vivantes. Il n'y avait ni colère ni amusemen

dit de m

èvres, un sourire sans douceur, e

, je t'a

ux, aussi dense que l'ob

vait que lutter était inutile. Pas contre lui. Pas con

as Kael qu'elle c

t elle

déjà de l'intérieur. Elle pouvait sentir le fil du destin s'enrouler autour d'eux,

e sava

t ainsi, en la forçant à rester près

âme, un désespoir glacé l'envelopper al

s près de moi

sil

ement d

, un éclat brûlant, dévorant, un feu qu'a

itude implacable

s je m

t que Kael acceptait sans la moindre hésitation. Son regard ne vacilla pas, son corps ne recula pas. Il la dominait t

lédiction ne réclame son dû. Mais il était là, une ombre massive au-dessus d'elle, son corps irradiant

ontre ses côtes, cherchant une échappatoire, une issue à cette prison in

on visage, et son souffl

de-moi,

ffronter cette lueur dorée, incapa

gard

puisse s'échapper. Juste assez pour qu'elle sente le contraste entre la force e

leva le

son la

Une force brute façonnée par la nature elle-même, un

elle vit quelque chose

o de d

r, une faille imperceptible dissimulée

une fraction de

en pr

sa joue, son pouce effleurant sa peau avec

ne onde brûlan

s pas la mort

elle comme une pr

ns pour toi, répliqua-

n regard s'assombrit légèrement, une o

enfin, libérant son

se releva pas tout de suite. Elle resta allongée sur le sol, la poitrine soulevée par

aura restait oppressante, pesant sur e

Élara. Tu peux me repousser, me h

ait calme,

sache u

la nuit sembla retenir

renoncer

, il tourna les talons et

regard perdu dans l'infini de

lle s

'elle fasse, Kael ne la

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