Les Épices du Mensonge
ous un ciel gris menaçant de pluie. Lucas détacha lentement sa ceinture, s'adossant à son siège un instant avant de finalement se lever. Il avait
ête d'un moment de répit. Dans la voiture qui l'amenait vers son hôtel, il laissa son regard se perdre sur les rues animées. Les trottoirs débordaient de passants emmi
ervation dans un restaurant étoilé. Il n'en avait que faire. Tout ce qu'il désirait, c'était se perdre
rsonnel éteint, il se lança dans la nuit londonienne, laissant ses pas le guider au hasard. Le vent frais s'eng
s de la ville dans l'eau lui rappela à quel point il avait longtemps vécu comme un étranger à lui-même. I
é de la journée, trop absorbé par son besoin de fuir son quotidien. Il longea les ruelles de Cove
odeur l
. Il leva les yeux et aperçut une petite devanture discrète, presque cachée entre deu
s des restaurants froidement sophistiqués qu'il fréquentait d'ordinaire. De petites tables en bois étaient disposées çà et
e le comptoir, une femme brune, les cheveux attachés en un chignon négligé, s'affairait. Son visage éta
ices, » dit-elle en s'approchant, u
à un regard profond, d'un vert intense, pétillant
égèrement surpris par l'imp
oir ? » demanda-t-ell
suivi l'odeu
ire sincère et posa
vous a attiré jusqu'ici, c'est
ntitulés pompeux, pas d'excès inutiles. Jus
ous ? » demanda-t-il en r
ant de répondre, comme si elle
écialité du soir, c'est un bœuf mijoté au vin épicé, accompagné d'une purée à la truffe.
ssa un sour
pour le bœuf. Et un verre de
le comptoir. Il la regarda un instant, intrigué par sa présence na
ir évident. Lucas se détendit, oubliant peu à peu son statut, son nom, son rôle. Il n'était pl
nt avec son plat, déposant l'assiette
-elle avec un sourir
osion de saveurs. La tendreté de la viande, la richesse du vin, la cha
crètement depuis le compt
, sa sous-chef, en rangeant
t, » répondit
i, sous la lumière tamisée et l'odeur des épices, il se sentait
tte pause à Londres pourrait être plus qu'un simple interlude. Peut-êtr
ient occupées, des habitués qui prenaient leur temps, bavardant à voix basse autour d'un dernier verre de vin. Elle jeta un coup d'œil à l'horloge accrochée au mur e
ef, sortit de la c
e un seul oignon aujourd'hui, me
is elle sentait la lourdeur d
s quinze minut
instant, plissant
ncore cet
lle t
noie dans le travail pour év
jours posée sur le comptoir. Elle sav
on restaurant, répondit-elle d
re un jour de repos, que tu passes tes nuits ici à revoir le
lex, elle avait plongé tête baissée dans le travail, refusant de laisser le
restaurant tourne, c'est tout, rép
mma
, s'il t