Le jeu de séduction
euse qui ne laissait aucun doute sur ses intentions. Elisa sentit la pression augmenter, son esprit en proie à un tourbillon de pensées contradictoires. Elle savait exactement ce qu'il
étirant ses lèvres. « Je suis ici po
cation qu'à l'encouragement. « Ah, Elisa, toujours cette façade parfait
a sentit une chaleur irrésistible se propager dans ses veines, mais elle prit une inspi
ndit-elle, la voix plus calme que ce qu'elle ressentait vr
u'elle cachait. Un long silence s'installa entre eux, lourd de sous-entendus. Puis, Adrian posa une main
ncer. Quand elle franchit le seuil, la pièce semblait étrangement vide, presque trop calme, comme si chaque meuble, chaque élément de décora
s. « Je suppose que nous devrions discuter des détails de notre partenariat ici. » Il se tou
défi. « C'est toi qui insistes sur le travail. Si tu veux discuter, alors faiso
ant davantage. « Ah, Elisa... toujours aussi
e dévoiler, à montrer ses vulnérabilités. Mais elle ne voulait pas jouer selon ses règles. Elle se détourna de lui, observant la pièce avec une
, Elisa. Depuis le début. Tu n'es pas comme les autres. T
. « C'est un défaut. Beaucoup trop de gens trouvent ce
dans une tension palpable. « Peut-être. Mais j'aime bien le
l fallait fuir, s'échapper de cette situation avant que cela ne devienne plus qu'un jeu. Mais quelque part,
stant, ils se tenaient là, l'un à côté de l'autre, dans un silence lourd, presque irréel. Elisa le regarda en coin, une pointe d'incertitude émergeant. P
que chose. Et toi, tu sais bien que ce jeu... nous y avons tous les deux un rôle à jouer. » Il s'avança à nouve
cette danse, soit continuer à lutter. Mais dans cette pièce, où l'air semblait se raréf
e sortie. Elisa sentit un frisson lui parcourir l'échine. Le jeu auquel il faisait allusion n'était pas simplement un échange de paroles ou de gestes innocents. Il
ir insidieux naissait de cette lutte. Un désir qui n'avait rien de rationnel, rien de logique, mais q
lle d'une voix qui se voulait ferme, mais qui trahissait l
ent. » Il s'approcha encore d'un pas, tout en conservant une distance respectueuse, juste assez proche pour la faire se sen
e se laisser intimider. « Et toi, A
a sur ses lèvres. « Ma faiblesse ? » Il se moquait presque de
e n'était pas une âme naïve, elle le savait. Mais au fond, elle se demandait pourquoi ses mo
e regard, se forçant à ne pas céder à l'envie de le regarder une nouvelle foi
s. « Non. Je n'ai jamais cru ça. Mais, j'aime bien
alors qu'elle chercha ses mots, le regard fixé sur le sol pour ne pas croiser celui d'Adrian. Ses pensées tourbillonnaient. Si elle le défiait davantage, si elle ne montrait aucune faille, peut-être qu'elle pourrai
irs, » dit-elle d'une voix basse, presque pour elle-même, es
s forts que ta volonté ? » Il posa une main légère sur le dossier de la chaise où elle s'était assise quelques instants plus tôt, et son souffle effleura
ent un défi, ni un jeu. C'était un test. Un test qu'elle ne savait pas si elle était prête à affronter. Mais il y avait cette part d'ell
ant de reprendre une posture plus assurée, mais sa voix trahissait une lé
uelqu'un que j'ai connu autrefois. Quelqu'un de très déterminé, avec un masque presque aussi parfait que le tien. » S
e de froideur et de contrôle, ne tiendrait pas éternellement. Mais avant qu'elle ne laisse tomber ce masque, elle devait comprendre quelque chose de fondamental : ce jeu, au
lui apportant un peu de réconfort. Dans cette pièce, avec cet homme, il y avait quelque chose de bien plus grand en jeu. Elle savait qu'