icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
La meute oubliée

La meute oubliée

Auteur: Daniel B
icon

Chapitre 1 01

Nombre de mots : 2158    |    Mis à jour : 13/03/2025

t s'étendait à perte de vue, dense et indomptée, comme un vestige d'un monde oublié où l'homme n'avait laissé que peu de traces. La nuit approchait, peig

ère elle une fraîcheur agréable, presque apaisante. Ce coin du pays n'avait jamais été son choix. C'était un exil forcé, un détour imprévu loin de

promis que l'été serait calme, une parenthèse loin du tumulte de sa vie trépidante. Un mensonge, sans doute. Car à mesure qu'elle avançait, une s

sement dans les buissons. Elena s'arrêta net, son cœur battant plus fort. Elle scruta

e sur le sol, à quelques

tait immense, bien plus grande que n'importe quel loup ordinaire, et pourtant... elle ne semblait pas menaçante. Elle

s son cœur, lui, refusait d'abandonner cet animal mourant. Doucement, elle s

tirait entre eux. Le loup ouvrit légèrement les yeux, deux éclats d'ambre brûlant qui la fixè

pelage épais et enchevêtré. Le contact était étrange, presque

'aider, mur

ue cette décision chan

tait marqué par une profonde entaille, le sang s'y écoulant lentement, maculant son pelage d'un rouge so

e sentier qu'elle avait emprunté plus tôt disparaissant déjà dans l'

n sa

ne l'avait préparée à secourir un loup sauvage, encore moins un loup de cette taille. Mais quelque chose en elle refusait de l'ab

p aussi délicatement que possible. Il grogna, un son guttural qui lui fit monter un

ance, d'accord ?

rtainement pas le laisser ici. Avec une précaution infinie, elle glissa ses bras sous son corps massif, tentant d

-elle, luttant pour

on dos protester sous l'effort. Pourtant, elle ne s'arrêta pas. Le chemin du retour lui sembla in

aignée par la lumière tamisée des lanternes du por

n poussant la porte d'en

eux perçants, releva la tête depuis la cuisine, son re

eux... qu'est-ce

canapé et y déposa l

Je ne pouvais pas

erva l'animal, puis posa une main sur son pelage, juste au

ce que tu viens de f

onça les

e que ça v

uite. Elle semblait peser ses mots, c

it-elle finalement. Aide-mo

, c'était que ce loup n'était pas un simple animal sauvage. Il était bien plus que ça

nt le calme qu'à travers des murmures échangés à voix basse. L'odeur métallique du sang emplissait la pièce

i par l'effort et ses nerfs à vif l'empêchaient de réfléchir

pelage noir absorbait la lumière vacillante des lampes, et à chaque fois qu'Elena frôlait sa four

ndant un linge imbibé d'une décoction à l

ain hésitante sous le crâne massif du lou

? demanda-t-ell

plaie, et le loup tressaillit violemment. Ses oreilles s'agitèrent,

and-mère. Mais ce n'est pa

eleva

e que tu v

sseoir en face d'elle, croisant les bras comme si ell

s prête à entendre c

osphère changea, comme si un voile invisible

prête, sou

une inspirat

emière fois que je v

onça les

ire... un l

qui n'en est

lena rata u

plais

ux brillaient d'une lueur grave, une lueur que s

lena. Ce loup... cet

éclat de malice dans les traits de sa grand-mère, une preuve qu'elle plaisantai

répéta-t-elle d'

ha lenteme

s. Mais il y a quinze ans, quelque chose s'

le. Pourtant, l'image du loup blessé sur le sol, son regard empre

u peux être

a sou

Et ce n'est pas la première fois que

mot ne vint. Son esprit bourdonnait

'est-ce que ç

son épaule, son regard

simplement un animal. C'est un homme. Et dès qu'il rep

elles, alors qu'un grondemen

up bo

essa, son regard fixé sur le loup qui, jusqu'à présent, était resté immobile. Son c

ment s'in

sité, faisant vibrer l'air autour d'eux. Martha ne bougea pas, son

mirent, et un instant plu

ant d'une lueur sauva

s un simple regard animal. C'était celui d'un être conscient, un regard

ler, mais elle resta figée, in

vite que prévu, murmur

de ses blessures. Ses muscles se contractèrent sous l'effort, et il tenta de se redresser, mais son

un pas e

mpris ce que tu as dit ?

mère sans la quitter des yeux. I

t son regard s'attarda sur Elena. Quelque chose passa dans ses prunell

cogner douloureuseme

s faire maintenant ? demanda

ses mains sur son tablier

nant ? O

garda avec

e quoi, e

ide ce qu'i

nça les

tait en position de force. Il est bles

la un instant dans

inaire ne saurait pas

ers elles. Il ouvrit la gueule, et pour la première fois,

it un

d'une voix éraillée, mai

Ea

souffle se bloq

son esprit lui jouait un tour, influencé par tout ce que Martha lui avait raconté

t la tête, comme si ce

r un verre d

is devant l'intensité du r

aussi fort. Elle tendit le verre d'eau à sa gr

-lui to

igts trembler en s'

is ce qui était certain, c'est que sa vie venait de basculer

Bonus à réclamer dans l'application

Ouvrir