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Les liens de la couronne

Les liens de la couronne

Auteur: Daniel B
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Chapitre 1 001

Nombre de mots : 2284    |    Mis à jour : 12/03/2025

tourbillon d'activités régnait, comme chaque matin. La cour était un lieu de rumeurs et de jeux d'influence, où les gestes et les paroles étaient scrutés par des yeux avides, a

frasques, ses amours passagères et son insouciance apparente. Une figure brillante, mais fuyante, dont

atin-là, dans la grande salle où se réunissait la cour, sa mère, la reine Éléonore, le scrutait d'un regard que seule une mère pouvait porter, mélange de désillusion et de préoccupation. La Reine avait une idée précise

mérite le trône. Il doit se prouver à lui-même qu'il peut mener ce royaume. » La Reine n'était pas une femme que l'on c

e. Le mariage de son fils serait l'occasion de prouver qu'il avait mûri, qu'il pouvait assumer ses responsabilités. Mais choisir une épouse n'était pas une tâche simple. L'âme du royaume, sa grandeur, ne pouvait

e fragile de la cour et, plus encore, la vie de Léonidas. Il n'avait pas conscience que la décision de sa mè

La bibli

ment en dehors des intrigues de la cour. Mais aujourd'hui, ce fut elle qui attira l'attention du prince. Lors d'une réunion du conseil royal, un événement rare se produisit : une voix s'éleva contre la décision du roi. C'était celle de Selene, qui, sans la moindre hésit

a majorité des nobles et des courtisans souriaient de cette audace, mais aucun d'entre eux n'aurait osé défier la Reine ou les décisions de l'autorité royale de cette manière. Ce n'était ni

idas, toujours avide de découvrir cette

que défiant. Il savait que son pouvoir d'intimidation n'était pas aussi grand que celui de sa mère ou de certains des nobles les plus influents, mais son autorité n'en était pas m

t... différente. Un prince au charme désinvolte, mais au fond quelque chose d'indéfini, une lumière étrange qui l'attirait sans qu'elle puisse vraiment l'expliquer. « Et il semble

faussement courtois, il déclara : « Eh bien, peut-être que nous devrions d

rité. Mais il sous-estimait déjà cette bibliothécaire, qui, dans son esprit, venai

ait l'habitude d'être entouré de personnes qui se pliaient à ses désirs, était confronté à une situation nouvelle. Pour la première fois, il avait devant lui quelqu'un qui ne cherchait ni à lui plaire, ni à lui r

but de quelque chose de bien plus complexe. Chaque matin, elle devait lui apporter son petit déjeuner, mais ces moments de silence, entre les lourdes portes du pri

en plus que cela. C'était une invitation à découvrir un monde qu'il n'avait jamais exploré auparavant : celui des pri

ls semblaient refuser de reconnaître. Pour Léonidas, il était facile de se laisser aller aux charmes de la cour, de séduire et de conquérir, mais avec Selene, il sentait une résistance qu'il ne savait comment surmonter. Chaque interaction, même la plus simple, devenait un terrain de négociation, un test de v

t repartir, pressés de se servir d'elle, sans jamais se soucier de ses pensées ou de ses désirs. Léonidas, en revanche, était différent. C'était un prince, certes, mais il était aussi un homme. Un homme qui, sous ses airs d'arrogance, portait un fardeau qu'elle n'était pas

fois, dans le jardin royal. C'était un de ces moments où le soleil déclinant jetait des ombres longues sur les pierres de la cour, et le parfum du jasmin semblait empo

st-ce pas ? » dit-elle souda

oles. Il fronça les sourcils, sa curiosité piquée. « Comprendre quoi ? » répondit

r que moi. » Elle répondit calm

ion. Mais elle, elle avait ce don étrange de mettre à jour ce qu'il tentait de fuir. Son regard se posa sur lui, défiant. Elle savait qu'il n'aimait pas que l'on remette en question son rôle, son iden

s et d'actions. » Il se lança, un sourir

ale. « C'est vous qui vous trompez, Léonidas. Vous vous croyez libre parce que vous êtes un prince. Mais en réalité, vous êtes aussi enf

e, plus dure, mais l'éclat de ses yeux trahissait une émotion confuse. Il ne savait s'il devait se défendre ou admettre qu'il ava

ussi franc, aussi implacable. « Ce que vous appelez liberté est une illusion. Vous êtes enchaîné à des attente

autre, quelque chose qu'il n'avait jamais vraiment exploré. Le silence s'installa, lourd et pesant entre eux. Ils étai

son. » dit-il enfin, sa voix

avez pas besoin de le dire à haute voix, Léonidas. Vous avez juste b

que vous n'aurez pas compris que votre pouvoir n'est qu'une cage dorée. » Elle marqua une pause. « Et si vous

a liberté était dans le contrôle, dans la maîtrise des autres, dans la conquête de ce qui était à portée de main. Mais Selene avait mis en lumière une vér

ue ce qu'il pensait être sa réalité n'était plus aussi solide qu'il le croyait. Les chaines, il allait devoir les briser. Mais il n'avait aucu

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