La Prisonnière du Milliardaire Sans Pitié

pit

e oppressante, qui semblait avaler toute lumière et toute chaleur. Ce n'était pas tant la pièce elle-même, qu'elle connaissait à peine, mais l'air chargé d'un destin inéluctable qui la frappai

n jugement imminent. Isla s'efforça de rassembler ses pensées, de se convaincre qu'elle pouvait encore se battre, qu'elle n'était

alme et tranchante, sans qu'elle se tourne immédiatement vers son interlocuteur. La voix appartenait à

est le fondement même de ce contrat. » Ses mots résonnèrent, pesants, et

niques qui avaient scellé leur sort bien avant qu'elle ne pénètre dans cette chambre. Ici, tout pr

chant peut-être une échappatoire, une faille dans ce système qu'elle n'avait jamais voulu intégre

ouer ici. Le contrat que ton père a signé n'était qu'un début. Chaque jour, chaque geste, chaque mot

iser un peu plus. L'écho de son refus intérieur s'effaçait devant l'inéluctabilité de cette loi tacite. « Loyauté

échangé, chaque mot murmurant une promesse ou une menace, la replongeait dans l'immensité de cet engagement. Bien qu'elle e

la froide autorité de son mari, elle se mit à arpenter silencieusement l'espace. La lourde tension qui planait se transformait en un désir brûlant de liberté, e

s'empara d'elle. L'esprit embrouillé par la peur et le désespoir, Isla se leva doucement, le cœur battant, et s'approcha de la porte.

seule issue était de fuir, de disparaître avant que la loyauté imposée ne la consume entièrement. La

de la nuit fut rompu par le bruit feutré de pas qui se rapprochaient. Isla, le cœur en ébullition, se figea. Un m

es yeux, d'un bleu glacial, fixèrent les siens, et dans ce regard, Isla lut

rmura-t-il, la voix basse mais autoritaire,

, mêlés à une peur qu'elle ne pouvait contenir. « Je... je ne pouvais plus supporter ça... » bal

a sienne envoyait des décharges glacées, rappelant à Isla que toute tentative de fuite serait punie sans hésitation. « Tu oublies, » dit-il d'

mission que son destin imposait. Ses yeux se remplirent de larmes, non pas de faiblesse, mais de la rage contenue d'une âme qui refus

pouvais refuser. Tu as signé, par la volonté de ton père, le destin qui nous unit. Et dans c

peu les derniers remparts de son espoir de liberté. Pourtant, dans le tumulte de son esprit, une lueur de défi persistait, une rébellion silencieuse qui

e résigna à rester. Mais ce n'était qu'une trêve, une pause dans le tumulte intérieur qui la consumait. Elle sentait déjà les chaî

laissa transparaître une certaine détermination. « Tu devras comprendre, » dit-il doucement, « que la loyauté n'est pas simplement un m

? » lança-t-elle, sa voix tremblante autant qu'empreinte de défi. Mais ses mots s'évanouiren

qui avait momentanément animé ses pas se mua en une lutte contre l'inévitable sommeil. Pourtant, même dans cet état semi-c

istible qui la poussait à se libérer de ce carcan. Dans un sursaut, elle se leva d'un bond, son cœur ba

e un pas de plus. Un éclair de colère passa dans ses yeux, mêlé à la déception d'un espoir avorté. « Tu sais ce que cela signifie, Isla, » déclara-t-il d'une v

en elle comme un volcan sur le point d'exploser. Ses yeux se mirent à briller de larmes de révolte, des

dence était terminé. « Tu es mienne, Isla. Pas par un charme, pas par un amour, mais par u

le. Isla, son visage crispé par la douleur et la colère, chercha en vain une lueur d'espoir dans les yeux de cel

du de leur sens. Finalement, après ce qui sembla être un siècle, Damian relâcha légèrement sa prise, comme pour laisser à Isla un dernier souffle de liberté, tout en la r

t n'était qu'un prélude à une longue lutte, à un combat intérieur entre l'aspiration à la liberté et la réalité implacable de son existence. La loy

aque battement de son cœur lui rappelait que, malgré tout, elle restait vivante. Vivante pour se battre, pour trouve

me de l'abandon, tout se mêlait en elle pour créer une tempête intérieure qu'elle n'aurait jamais souhaité affronter. Pourtant, dans cette obscurité, une for

ommeil venait l'emporter, elle se réveillait en sursaut, rappelant l'image de cette main ferme sur son bras, le regard de Damian gravé

enir de cette première nuit, de cette tentative de fuite avortée, se transformait en une marque indélébile sur son âme. Elle savait désormais que la route serait longu

ontrat. Dans l'immuable clarté de ses intentions, il ne voyait pas une femme enchaînée, mais un investissement dont la valeur devait être protégée à tout prix. L

de ne jamais oublier ce moment précis, de ne jamais laisser son esprit se soumettre totalement à cette fatalité. Et même si, pour l'instant, chaque pas

entité, pour redéfinir les termes d'une existence imposée, et pour se rappeler que, même dans l'obscurité la plus dense, la flamme de la liberté peut toujours renaî

à ses côtés, mais surtout le miroir impitoyable de son propre destin. Car ce pacte imposé, cette nuit de confrontations silencieuses, n'était que le début d'u