La meute des cœurs brisés
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e s'étirant comme une éternité. La rencontre avec ces deux hommes, leurs paroles glaciales et leur promesse de guerre, tournaient en boucle dans son esprit, l'empêchant
le pourrait se réveiller un jour, libre de ce poids qu'elle portait sans le vouloir. Mais au fond, elle savait que ce n'était pas le cas. Ce destin, qu'elle détestait
rps tendu, tous ses sens en alerte. Ce n'était pas la première fois qu'elle sentait une présence étrange, mais cette fois-ci, le danger semblait plus proche, plus palpable. Elle s'éloign
e se déplaça dans les ténèbres. Elle savait immédiatement qui c'était. Ses sen
il avait attendu qu'elle vienne à lui. Son apparence imposante se dessinait
ie, dit-il calmement, sa voix rauque mai
motion se peindre sur son visage. Elle avait appris à garder le contrôle, même quand tou
on froid, ne cherchant même pas à dissimuler
une intensité déstabilisante. Il semblait peser ses mots, comme s'il che
e tu es déjà impliquée dans ce conflit. Que tu le veuilles
te guerre. Mais qu'avait-elle à voir avec cela ? Elle avait tout fait pour se ten
u'elle ressentait réellement. Je n'ai pas l'intention de me battr
ent, un léger soupir s'
hoisit pour toi. Et tout ce que tu fais en ce moment, c'est t'
savait au fond d'elle. Il n'y avait pas de fuite. Tout ce qu'elle pouv
re encore davantage. Ce lien entre eux, qu'elle refusait d'accepter, était plus fort qu'elle. Ce n'était pas une simple at
plus basse, presque un murmure. Ce que nous avons, ce lien, il ne s'
avantage dans un tourbillon d'incertitude. Elle n'était pas prête. Pas prête à affronter ce
être liée à vous, à votre monde. J'ai survécu jusqu'ici en me
ent laissé une marque profonde en lui. Puis, lentement, il
s toujours voulu. Au fond de toi, tu sais que tu es bien plus que ce que tu es
s les siens une dernière fois, comme s'il essayait de lu
cher, Élodie. Ce n'est
s pensées, plus désemparée que jamais. La guerre, la marque, le lien... tout semblait se resserrer autour d'elle, comme une
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ir entre eux. L'ombre de la guerre, de la marque, de ce destin qu'elle n'avait pas choisi, la poursuivait sans relâche. Elle s'efforçait de maintenir le masque de froideur qu'elle portait
urs de la cabane, qui semblaient avoir été sa protection, devenaient un piège, un carcan dans lequel elle se sentait de plus en plus étouffée. La forêt qui entourait la cabane,
vait rien d'humain. Un cri bestial, presque strident, qui résonna dans la forêt. Élodie se figea, son c
le sortit précipitamment de la cabane et s'élança dans la forêt, guidée par l'écho de ce cri terrifiant. Ses pas étaient précipités, sa respiration cou
sur Élodie, une lueur de reconnaissance dans ses yeux. Élodie s'arrêta, prise de court. Elle n'était pas préparée à voir un loup de cette taille, un loup dont l'
as. Des voix. Plusieurs silhouettes se dessinèrent dans l'obscurité. Des homme
, dit une voix grave,
genoux à côté de lui, posant une main tremblante sur sa fourrure rugueuse. Elle sentait la chaleur de son corps, la vie qui pulsait en lui malgré ses blessures. Il n'était pas seulement un loup, il é
se, à moitié pour elle-même, à moitié pou
ne se connaissait pas, elle repoussa son propre peur et concentra toute l'énergie qui montait en elle. Une chaleur intense s
c une reconnaissance muette dans les yeux. Il se le
trop
ers eux, sa posture défensive, ses yeux brillants d'une détermination nouvelle.
e fit plus intense, plus menaçant. Un d'eux, un grand homme ave
échapper, ordonna-t-il
de plus, elle les fixa d'un regard plein de haine. Elle se sentait comme une bête prête à mordre, prête à se défendre c
isant. Leur surprise ne dura qu'un instant, mais c'était suffisant. Élodie se jeta en avant, tirant le loup derrière elle. Le
temps de se demander si cela suffisait. Elle courut, entraînant le loup blessé derrière el
Il avait parlé de guerre, de conflits. Mais elle, elle venait d'entamer son propre combat
alors qu'il était plus que ce qu'il semblait. Il était un
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