La meute des cœurs brisés
était
gelé. Élodie courait, son souffle court formant de petits nuages blancs dans l'air hivernal. Son cœur tamb
er, jamais eu personne sur qui compter. Elle était une aberration, une paria dans un monde où les loups-garous
nt sourd fe
esquiver, elle sentit une force brute la plaquer violemment contre un tronc d'arbre. Son dos heurta l'écor
ts la fixaient
Immense. Majes
mprit inst
Al
it perçant, imprégné d'une autorité qu'elle ne pouvait ignorer. Il ne disait
ns son esprit
n. Il n'avait aucun droit sur elle. Peu importait qui il était, peu importai
t pas une l
ite pour appartenir
e la meute des Ombres, ne
ffaçaient avec le temps, contrairement aux cicatrices invisibles qu'elle portait en elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle é
le chasseur. Son aura emplissait l'espace, lourde, indéniable. L
Élodie sentit son propre cœur ralentir, se calquant sur le rythme de cette rencontre étrange. Il ne l'attaquait pas. Il ne g
oups, mais jamais avec cette intensité. Ce n'était pas seul
l
fusa d'
Son corps lui hurlait de fuir, de se dégager de cette emprise suffocante. Mais fuir ne servirait à rien.
es chaînes. Que les promesses n'étaient que des illusions. Ce
C'était cette présence qui l'enveloppait, cette sensation
udain, le l
pas, comme s'il lui laissait le choix. Un Alp
Son instinct lui hurlait de ne pas
vague sombre. L'odeur de la forêt se mélangeait à celle du loup d
açon dont son pro
sa sur sa peau. Elle n'était pas faible. Elle ne serait pas une m
elle fit ce qu'elle
alons et disparut
d d'elle, e
it que l
erait pas s'échappe
ciel nocturne. Le froid mordait sa peau, mais elle l'ignorait. Son souffle était court, rapide, saccadé. Elle s'éloignait, mett
aque racine dissimulée, chaque pierre prête à trahir une course effrénée. Elle n'avait surv
-ci, quelque ch
le se
a revendiquer, de la traquer comme un gibier. Mais jamais elle n'avait ressenti une présenc
rrêta br
fine, aiguisée par des années de solitude et de prudence. Elle savait distinguer l
, justement,
a tête. Rien. Pas de mouvement. Pas d'ombres
était p
pas l'expliquer,
os. Liam était là, quelque part, tapi dans l'obscurité, patient comme une ombre. Il n'
t toujo
on pas de peur, m
ortes, cherchant à capter ce que ses yeux ne pouvaient voir. Une onde subtile parcourut son
le tr
sa droite, entre deux arbr
utour d'elle. C'était un don qu'elle avait toujours eu, un de ceux qui l
poing et inspi
à ce jeu, Alph
, elle fit exac
ant toute tension de son corps, e
tend jamais à ce que
sa dans son esprit. Une onde d'
ns joie effle
e une ombre rampante. Son don n'était pas seulement une sensibilité accrue. Il était bien plus pro
sentit f
econde, une brève oscil
ues mètres de l'endro
nce éta
que trop bas pour que mê
suis p
ourd s'éleva da
ertis
e ne bou
isser place à une silhouette humaine. La transition était fluide, naturel
la lueur glacée de la lune, ses yeux do
mider. Il se contenta de la regarder, intense, comme s'il
comprendr
ait pas c
rait jamai
ait être domptée, alors il allait dé