La malédiction des loups
eux, suspendue, légère et pourtant accablante. Il aurait pu répondre, s'il le voulait, mais il ne pouvait pas. Il ne pouva
lui, une force qu'il ne parvenait pas à nommer, l'ancrait au sol. Clara. Ses yeux brillants de curiosité, son calme déconcertan
compren
e dans ses pires cauchemars. Elle n'avait pas peur de lui. Pas de la peur de la bête, ni de la monstruos
une étreinte invisible, alors que les m
gne, qu'il la laisse derrière, qu'il la protège de ce qu'il
it que cela était déjà trop tard. La malédiction. Le lien. La mar
esque le sol sous la tension. Mais avant qu'il ne puisse se fondre dans l'om
tend
intention de se retourner, mais quelque chose en lui
étermination et de curiosité, comme si elle savait déjà tout, ou presque tout. Elle ne recula pas. Elle avançait dou
qui tu es ? demanda-t-elle, sa v
comme si un pouvoir plus grand que lui l'empêchait de bouger. Il savait que s'il la laissait continuer sur cet
était t
e de son corps, chaque fibre de son être l'implorait de partir, de la laisser, de la protéger. Mais il ne
is, dit-il d'une voix grave, m
re, presque imperceptible, mais son regar
péta-t-elle doucement, comme s
propre nom depuis... trop longtemps. C'était un nom qu'il avait mis de côté, un nom que la bête
our chasser ses pensées, et fit un pa
e, murmura-t-il, ses lèvres s
l'esclave. Son Alpha, sa meute, sa solitude. Il savait, il savait au fond de lui que c
mprenait pas. El
e de ce qu'elle vena
mpréhensible. Ses pupilles, brillantes et inquisitrices, s'accrochaient à lui d'une manière qui faisait naî
Mais il ne pouvait pas fuir. Elle était là, réelle, et il sentait chaque battement d
ue étranglée. Ses mots se mélangeaient à son souffle, son souffle lourd et irrégulier,
la réalité. Mais rien ne semblait suffisant. Il avait l'impression que la seule chose qui po
ar
de l'espoir, un espoir qu'il n'avait jamais voulu avoir, un espoir qu'il savait condamner. Mais il ne pouvait
manda-t-elle doucement, comme u
. Pas de sa part. Pas d'une humaine. Elle ne comprenait pas. Elle n'avait aucune idée du combat qu'il menait contre lui-même, contre sa propre na
visage, se donnant un instan
igna d'un pas, mais la tentation de la toucher, de la prendre dans ses bras, était plus forte que tout. Il s'obstina
ble. Ses yeux brillaient d'une détermination tranquille, d'une certitude que Léo n'aurait jamais cru possible. Elle n'avait pa
sa voix ferme, mais douce, comme
aissait aucune échappatoire. Léo sentit la chaleur de son corps se rapprocher, son parfum subtil enva
n'était pas sûr de pouvoir la maîtriser encore longtemps. Clara était un danger. Un danger pour elle-même,
e toujours invisible, se renforçait à chaque instant. Il sentait sa chaleur se mêler à l
sque inaudible, ses lèvres tremblantes
s de son cœur, là où la douleur semblait se concentrer, là où la malédiction se faisait plus lourde chaque jo
uille, comme une certitude qu'il n'aurait jamais pu espérer
à cette vérité qu'il n'était pas prêt à accepter. Mais il se tenait là, immobile, l'esprit en ébullition, a
main sur lui. Une sensation qui semblait l'ancrer à la réalité, à elle, à
r battant plus fort que jamais
ne disait rien. Mais dans son regard, Léo lut tout ce qu'il avait besoin d
t que ce n'était plus possible. Que l'instant où leurs chemins se croisaient avait été