La malédiction des loups
turne, comme des spectres dansant sous la lune. L'air était chargé de cette odeur âpre de terre humide, de mousse et de sang ancien
é
rauque, presque animal, tandis que ses doigts s'enfonçaient dans l'écorce d'un vieux chêne. Il luttait. Contre lui-même. Contre cette force primordiale qui hurlait en l
ait l
comme un tambour de guerre. Il les sentait, dispersés dans la forêt, certains tapies dans l'ombre, d'autres courant à travers la brume. Des présences sau
it plus d'
ler qu'il avait été autre chose qu'un monstre. Un temps, il y avait eu de l'espoir. Une lueur fragile, vite éteinte. Désormais, il n'y avait que cette certitude froide :
nt résonna
esque impe
sentit im
odeur lui parvint d'abord, douce et pourtant étrangère à cette terre sauvage. Rien de semblable à la sueur musquée de la meut
ma
pendit. Ses pupill
brante de cette étrange énergie qu'il ne parvenait pas à nommer. Ses cheveux bruns tombaient en vagues libres sur ses épaules, effleurant sa p
bougea
et pourtant el
préhension et de fureur. Personne ne restait
e ne détourna
ue chose au fond de lui, quelque chose d'enfoui
nt dans les branches et le cri lointain d'une chouette. Léo sentait chaque battement de son cœur résonner da
ant, ell
ar
desse du monde qu'il habitait. Léo pouvait presque entendre son souffle, léger et maîtrisé, alors qu'elle le détaillait comme une énigm
jamais aimé
e. Mais cette humaine, frêle en apparence, tenait bon face à lui, avec une obstination qui le d
ose en lui refu
résentait un danger. Pas parce qu'elle était une menace, non. Mais parce qu'elle était... autre cho
vers elle. Un
ne rec
mme les autres. Il y avait une force tranquille en elle, une lueur étrange dans ses
nt avant de retomber sur ses épaules. Léo sentit l'odeur du sous-bois se mêler à
t pas le droit
ce. Les humains et les loups n'avaient rien à faire ensemble. Encore moins
. Il devait partir avant que son instinct ne prenne le dessus. Avant qu
disparaître comme une ombre parmi les arbr
i es
ut, comme une caresse
ait dû s
ne jamais poser
le l'av
it déjà