L'Ascension d'Isabella
l fallait pour être heureux. Leur appartement, niché au cœur d'une ville animée, était un sanctuaire rempli de rires, de rêves partagés et de promesses d'aveni
illants de bonheur. « Parfaitement imparfaite, tu veux dire ! » avait-elle répliqué, en jouant avec la cuillère dans sa tasse. Ils avaient tous
ns des couvertures moelleuses. Ils partageaient des rêves d'avenir – une maison à la campagne, des enfants qui courraient dan
ait en train de préparer le dîner lorsque son téléphone a vibré sur le comptoir. C'était un message de Marc : « Je suis en route, je de
scrutant la rue pour apercevoir la silhouette familière de son mari. Le temps semblait s'étirer, chaque seconde pesan
ve, mais une partie d'elle savait déjà que quelque chose n'allait pas. Elle se leva brusquement, s
tes de police et d'ambulance, des gens rassemblés autour de la voiture accidentée qui était complètement déformée
aient sur ses joues alors qu'elle atteignait enfin son mari. Un médecin lui fit signe de
ins s'affairaient autour de lui, leurs visages concentrés et préoccupés. Elle pou
t Isabella seule au bord du chemin, le souffle court et le monde autour d'el
e chaise dure dans le couloir froid, elle se battait contre l'angoisse qui la rongeait. Chaque fois qu'u
cœur s'emballer. « Madame... Isabella ? » demanda-t-il d'une voix d
s avons stabilisé son état pour le moment, mais il est dans le coma.
C'était comme si on lui arrachait le sol sous les pieds. « Je... je
ns la pièce sombre, Isabella sentit une vague de désespoir l'envahir en voyant son mar
c... c'est moi », murmura-t-elle en pleurant silencieusement. « Je suis l
s'il pouvait l'entendre, racontant des histoires de leur vie ensemble, évoquant leurs projets futurs et partageant ses
ortantes au début, mais elles devenaient rapidement un rappel douloureux de ce qu'elle avait perdu. Le
tion l'envahir. « Pourquoi ne te réveilles-tu pas ? » demanda-t-elle à voix haute en essu
ude qui la rongeait chaque jour un peu plus. La pression de prendre soin de lui devenait insupportable alors
Son patron commençait à exprimer son mécontentement face à son absence prolongée au bureau. « Isabella, tu dois te co
que insensible. Comment pouvait-il comprendre ce qu'elle vivait ? Comme
iprésents – les photos accrochées aux murs, les objets qu'ils avaient choisis ensemble – tout lui r
devant leur appartement vide et silencieux. Les lumières tamisées ne faisaient que souligner
son sac au sol et en s'effondrant sur le canapé. Les larmes coulaient librement a
la se réveillait chaque matin avec l'espoir que Marc ouvrirait les yeux et lui sourirait comme avant. Mais ch
physique mais aussi émotionnelle. La douleur qu'elle éprouvait semblait cr
n caressant sa main froide dans l'espoir qu'il pu
ait désormais teinté d'une tristesse profonde et d'une sol
une route pleine d'incertitudes où chaque pas semblait la mene