L'Ascension d'Isabella
our Isabella, ce chemin était devenu une réalité quotidienne, une lutte constante entre l'espoir et le désespoir. Chaque matin, elle se levait avec
ne attention presque obsessionnelle, notant chaque petit progrès, chaque mouvement de ses doigts ou battement de cils comme une victoire. « Regarde, tu as bougé
mbre dans cette chambre blanche et stérile, attendant que la vie revienne à celui qu'elle aimait. Elle avait pris l'habitude de s'asseoir à ses côtés pendant des heures, lui parlant de tout et de rie
autour d'elle, les murs blancs de l'hôpital lui semblaient oppressants. « Est-ce que je vais passer le reste de ma vie ici ? » murmura-t-elle
essant sa main. Mais au fond d'elle-même, une voix s'élevait : « Et qui prend
ts, à réapprendre à marcher et à parler. Isabella était là à chaque séance, encourageant son mari avec des mots doux et des sourires encourageants. «
changeaient des anecdotes sur leur vie quotidienne. Un rire éclatant résonna dans l'air, et Isabella ne put s'empêcher de se sentir exclue. Elle réalisa alors à quel point sa vie avait
une infirmière en passa
entillesse inattendue. « Oui, je veux bie
Tu sais, il est important que tu prennes soin de toi aussi », dit-elle en
le besoin d'être là pour Marc qu'elle avait négligé ses propres besoins. « Je sais... je sais », m
si importante dans cette équation. La guérison est un processus qui nécessite deux personn
fondément en elle. Elle devait trouver un équilibre entre être là pour Marc et prendre s
gtemps. L'appartement était silencieux, presque étrangement vide sans la présence chaleureuse de Marc. Elle se déplaça
? » murmura-t-elle en se rendant compte qu'elle ne reconnaissait plus la femme qui se tenait devant elle. Elle avait sacrifié t
force était devenue un fardeau lourd à porter. Elle avait besoin d'aide, mais
elle commençait également à ressentir un besoin pressant de retrouver une partie d'elle-même qu'elle avait perdue. Elle s'inscrivit à un
. Les mouvements doux et apaisants lui apportèrent un sentiment de paix qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps. À l
le constat lui apporta une forme de réconfort – elle n'était pas seulement la femme qui s'
échir à ce qu'elle voulait vraiment dans sa vie. Elle réalisa qu'elle devait trouver un moyen d'intég
siliente. Elle prit la main de Marc entre les siennes et lui sourit avec sincérité. « Bonjo
sence. « Je vais commencer à prendre soin de moi aussi », annonça-t-elle avec dét
lui raconta comment elle avait commencé le yoga et combien cela l'avait aidée à se sentir mieux dans sa peau.
ait long et semé d'embûches. Elle allait devoir apprendre à jongler entre se
lla se sentit plus légère qu'elle ne l'avait été depuis longtemps. Elle avait pri
mais pour la première fois depuis longtemps, elle avait l'impression que peut-être, juste peut-être, elle pourra
elle n'était pas seule dans cette bataille. Elle portait en elle la force d'un amour profond et inébranlable – un amour qui lui