Night in the Darkness
ïne, si tu veux.
tion. Je me laisse tomber contre la paroi en plastique des toilettes, les paupières closes, pour retrouver un semblant de souffle dans les halètements qui m'étreignent la gorge. Je tends la main d'un geste fébrile, le
une fortune, pétasse. F
moi un truc à avaler. Tu crois que j'ai
lus d'ecsta
e aller mieux c
suffisant mêlé d'une pointe d'inquiétude. Elle me regarde comme si un anneau blanc éclairait son visage juvénile, prouvant que ses conseils – ou de ce que l'on en pense – sont l
e pas y penser ? Ça va t
emblantes, sans savoir quoi dire, et me redresse difficilement sur mes deux jambes, ébranlées par les trembl
lument rien. Pas même une once d'intelligence. C'est une fille bête et qui ne porte que très peu d'intérêt aux études. Mais ce n'est pas entièrement de sa faute. Je connais tous les membres de sa famille, jusqu'au cousin le plus éloigné, et la bêtise va de pair dans une si grande famille pourtant chaleureuse et unie. Ils assument tous de ne pas avoir fait beaucoup d'études, ou de ne pas avoir mener la vie qu'ils auraient voulue. Ils assument totalemen
quand je suis devant ma maison en sachant pertinemment que je vais vivre un enfer. Elle ne sait pas non plus ce que cela fait
savais que tu apparaissais dans le journal du lycée
iés, faisait du touche-à-tout. Mais depuis qu'une nana s'est pointée un jour en accusant un garçon de l'avoir violé, tout a radicalement changé. Tu ne pouvais plus appartenir au journal si tu étais un homme et, surtout, il valait mieux pour toi d'avoir les meilleures notes de l'établissement. De mon point de vue, j'ai juste l'impression que c'est un groupe de victimes qui s'est opposé au patriarcat en s'exilant de tout et de tout le monde en espérant renvoyer une image forte. Au lieu de ç
gères tendances à la violence. Un truc de famille, sans doute. J'ai du mal
Soufflé-je pour c
i-ci fait un bond désagréable mais je frôle seulement la catastrophe : un haut le c
es, dans le lit. Dire qu'on venait de
t à l'école que dans la vie de tous les jours. Ses fêtes sont toujours grandioses, dignes des films X qui font si peur à nos parents. Le problème, c'est qu'après minuit, lorsque nous sommes en petit comité, ça tourne vite à la catastrophe. Quelques shoots d'alcool forts, des
depuis des semaines et une douleur maligne s'amusait à me titiller la nuque. Impossible de rester penchée au-dessus d'une table plus de vingt minutes sans souffrir le martyr. Impossible de prévenir le surveillant sans lui atti
donc, soupire une voix
n coup d'œil au soleil qui baigne le stade de foot sur lequel quelques lycéens se sont allongés afin de taper la bronzette. Je me laisse tomber sur le premier banc qui apparaît et baisse les yeux sur la fausse verdure en expirant longuement. La présence d'Alicia se rapproche, puis celle de son copain, et finalement de nos amis dont les cris et les rires mêlent tel un chant monotone qui me rappelle douloureusement que nous ne serons bie
est s
icia, juste en tr
existe pas, e
. Malgré la chaleur accablante, j'ai terriblement froid. Je m'emmitoufle dans mon épais sweat et rabats ma capuche pour ne plus avoir à
seul instant
leure pas,
un trop-plein de réconfort. Ce garçon, ce frère que j'ai toujours rêvé d'avoir, presse ma main dans la sienne comme si j'étais une gamine de dix ans. Je renifle vulgairement alors qu'il attend
nt fatiguée... la
s et me colle contre lui. J'accepte de bon cœur et plonge mon visage contre son épaule en fermant l
mpte que des filles que je ne connais pas, ou seulement de vue, ont rejoint les autres. Je retiens mon soupir exacerbé et m'écarte d'Erick qui étire un sourire attristé, à la fois désarmé par la s
droit de choisir
Je n'ai pas envie d'être
is au lycée et tu
ne répond rien, parce qu'il sait bien que j'ai raison. Mes ennuis deviendront les siens si on nous voit ensemble et pire, proches comme on l'est. Une simple étreinte dans laquelle on
leures
nettoie furieusement mes
é, marm
vantage la situation. J'aimerais aussi officialiser notre amitié. Mais je risque gros rien que de
nt de froncer les sourcils
acha en vue, m