La Prophétie de l'Alpha et Sa Compagne Maudite
L'ombre d'une silhouette fine se mouvait silencieusement à travers les bois, pieds nus sur l'humus froid, le cœur battant à to
ques heures à goûter la liberté, à sentir l'air frais sur sa peau, à voir autre chose que ces murs de pierre qui l'avaient emprisonnée tou
t l'humidité, la mousse et la sève fraîchement libérée par le passage d'un animal. Elle aurait dû être effrayée, elle qu
raqu
cœur bondit dans sa poitrine. Un prédateur ? Son esprit lui hurlait de fuir, mais quelq
était p
ée d'une sensation aussi terrifiante qu'exaltan
ent elle le savait, mais il ét
l'obscurité. Rien. Juste la nuit, le murmure des feui
, mais son pied heurta une racine et elle s'étala lourdemen
d'Astrid
là, Kael ouvrit br
t, comme s'il venait de se battre. Il passa une main sur son
Non. Un
ans son corps, comme si quelque chose tentait de l'appeler.
hose avai
re allumées dans sa chambre. Son regard glissa vers la fenêtre, où les ténèbres s'étendaie
sence i
nciens murmuraient encore, mais il avait appris à écouter ses instincts.
ne sur le sol de pierre. Son domaine était silencieux, endormi. Il ne
du manoir et se laiss
pour reprendr
le sous la lumière ténue des étoiles. De larges épaules, un port
elle en était sûre malgré l
lant, insoutenable. Son instinct lui criai
-t-elle, la voix à pei
le
un
. Pr
manqua un
tre ici, dit enfin un
t pas une menace, mais une
e voulais
it même pas
radiait une force contenue, un contrôle absolu sur lui-même, m
péta-t-elle, plus
silence, p
Ka
air lui-même. Ce nom... il lui semblait familier
mbre, et elle se sentit m
ule ? dem
hés
Ou
nt, mais elle sentit une ten
s un endroit
s elle savait qu'il avait raison. Pourtan
tu là ? demanda-
dit pas tou
enti ta
manqua un
t impo
lèvres dans l'ombre, un sour
e s
tre eux, chargé d'une
elle devait parti
n'y arri
t, ici, en cet instant, elle venait de franchir
était la clé d'un destin qu
s refusaient d'obéir, comme si une force invisible l'enchaînait à cet homme dont
gard scrutait l'obscurité, cherchant à percer les traits de cet inconnu qui semblait
sentir ? demanda-t-el
, réduisant la distance entre eux. Son odeur envahit ses sens – une fragra
'un ton grave. Mais je sais
ait que le destin jouait rarement avec la légèreté d'un jeu d'enfant. Tout en elle lui hurlait
xactement ? i
usé, ni arrogant. Plutôt celui de quelqu'un qui connaissait déjà la r
retourner la ques
oitrine. Il savait. Ou du moin
lus forte, mais ses pieds
, répéta-t-il, son regard se
pliqua-t-elle
e. Puis u
e suis c
risson remonter sa
ment franchi une forêt
étrer dans le terr