UNE NUIT, UNE VIE BOULEVERSÉE
NE E
DE VUE
t là. Tapie au fond de ma poitrine, lourde et oppressa
r. La nuit, je luttais contre les souvenirs qui me hantaient, contre l'image d'Ethan et
it, fixant le plafond d'un regard p
marre de
r un homme qui ne m'
douleur m'enchaîner e
re fois depuis des jours, je ne me laissai pas tomber en arrière
le miroir accroché a
isage marqué par la tristesse. Ce n'était pas moi. Pas la Maya forte, cel
urs, j'avais porté le poids des
ient jamais eu les moyens de nous offrir une vie confortable en ville, alors
énorme, mais il nous permettait de payer le loyer, la nourriture, et une partie des frais de Lina pour ses
our que Lina puisse
t mon refuge. Mon équilibre. Celui avec qui, malgré
m'étais
vais plus me permettre d'être faible. Lina compt
uyant les larmes qui menaçaient de cou
un jean, un t-shirt propre et me changeai. Ensuite, je me dirige
e relève.J'attachai mes cheveux en une queue de cheval haute, me lavai le visage et in
ne vivrais plus pour un homme qui ne m'a
-
restais fidèle à ma décis
avais enfoui ma douleur sous une nouvelle routine. Je tra
t, l'argent man
ina avait encore des frais pour l'université, le loyer était u
ils sont ven
ers quand mon patron, Monsieur Vargas, un homme aux allures respectables mai
une proposi
la tête, i
nre de pr
seyant sur le co
rement. Que tu prends soin de ta
savait-il tout ça ? Depuis com
ai-je demandé d'
loppe épaisse et l'
arfois, tu fais passer des transactions. Des paiements en liquide que tu ne notes pa
mon estomac
légal, n'e
ment, haussant
gent passe inaperçu. Tu ne fais que du papier, tu ne touches même pas à
l'envelopp
est juste
tante. Il y avait sûrement plu
s dû di
, j'avais besoin de cet argent. Alors, j'
ça que tout
e. Des dossiers à ranger sans poser de questions. Puis, j'ai co
battait à tout rompre. Je s
notre situation, je me disais que c'était nécessaire. Je faisais ça pour elle. Pour nous. C'est
out devait bi
andait, sans poser de questions. Et en retour, l'argent tombait, me permettant de tenir
r-là, tout
ement combien, mais l'enveloppe était bien plus lourde que les précédentes. Une partie devait être discrè
ureau, l'enveloppe soigneusement cachée dans mon sac. Je savais que je jouai
ide, pressée de terminer cette mission et de rentrer chez moi. Ma
hes abaissées, silh
agir.L'un d'eux s'est avancé brusq
ne le
une once d'hésitation. Un friss
ez-moi tranquille ! ai-je b
omme a ri
sait ce que t
omment pouvaient-ils savo
it, donn
enaçante, et j'ai senti quelque chose
m'a traversée. Je n
ent tendu mon sac. L'homme l'a arraché de mes mains, l'a
nne
t que je ne bouge pas, puis ont dis
ait
cœur battant à un rythme incontrôlable. Mon
out l'argent. Une somme énorme. Mon cerveau
s allaient me tuer. J'ai reculé contre un mur,
is fo