Le Pacte de la Luna
fenêtres de la maison principale. L'air était frais, porteur de l'odeur des pins et des fleurs sauvages qui éclosaient timidement avec
d'une robe d'essayage en soie ivoire, elle observait avec une précision presque obsédante la manière dont la couturière ajustait l'étoffe sur sa silhouette parfaite. Se
rait rester en retrait, presque effacée dans cette ambiance étouffante. Ses doigts jouaient nerveusement avec l'ourl
reflet des yeux, « ce mariage est la meilleure chose qui puis
e par l'assertion. Elle hésita ava
pour toi, Séraphina. Mais... e
a sœur, ses yeux clairs brillan
arlotte. Ce mariage n'est pas une question
lées par la couturière. Charlotte baissa les yeux, cherchant une réplique qu'elle ne trouva pas. E
aboutissement de tout ce que leurs parents avaient espéré pour elle. L'Alpha, chef du clan des Ombres Lunaires, était une figure imposante, redoutée et res
quel
'est tout... » murmur
approcha d'elle, posant
une douceur rare. « Mais il faut que tu comprennes : no
fond d'elle, un malaise grandissait, un pressentiment qu'elle ne pouvait ignorer
aient et venaient, transportant des plateaux de nourriture, des tissus et des décorations. Leur
d'elle, une étoffe de dentelle blanche dans les bras. « Nous
maison tournait autour de ce mariage. Elle avait l'impression d'être
oment de solitude. Elle s'était retirée dans le petit jardin derrière la maison, un lieu qu'elle appréciait pour sa tranq
perdue dans
cher avec son sourire habituel. Contrairement aux autres membres de la famille, Adrien avai
tellement... étrange, » confia Cha
côté d'elle, cr
is nos parents, ils sont obsédés par les apparences
jouant avec une m
t pas la bonne chose à
en trop fière pour l'admettre, même si c'était le cas. Elle fera
les yeux vers
Quoi,
cela ? Tu ne peux pas passer ta vie
Séraphina avait toujours été au centre de l'attention, tandis qu'elle se contentait d'observer, de suivre. Mais à cet instant, dan
t d'imminence pesait dans l'air, comme si un événement extraordinaire était sur le point de bouleverser leur existence. Mais personne
ancestraux. Madame Ferlay, le visage strié par la fatigue et l'angoisse, faisait les cent pas, ses talons hauts martelant le parquet à un rythme qui trahissait
mais chaque mot semblait peser une tonne. « Si nous annulons ce mariage, notre famille sera ru
ns-nous avec Solenne ? Elle ne peut plus... » Elle marqua une pause, sa voix se brisant presque. « Elle ne peut
nts de l'ampleur de la situation. Solenne était la clé de voûte de leur stratégie, leur atout principal dans un monde régi par le po
, comme si elle tentait de chasser une idée insensée. Pourtant, da
mbrissant davantage. Il posa son verre sur la table et se pencha en avant
e que tu veux dire ?» demanda-t-elle, bien qu
eut plus remplir ce rôle, c'est un fait. Mais nous