L'immortel en sursis

primaire de Basse Goula

rmacie, deux coiffeurs, qui en plus d’être psy font aussi salon de thé pour les femmes tandis que les hommes eux ont deux bars-t

les la route et la Goulaine nous séparent, ce qui évite à ma mère de me déposer. Une fois le passage protégé traversé, une trentaine de mètres me permet d

ence vraiment à savou

aimé à la maison par un

ique chimie, avant l’arrivée de mon frère Patrice en 1963, elle est devenue institutrice. Un choix fait en concertatio

a rien change

oir, expression que je mettr

le pouvais et tout me semblait

ère des pieds no

ie, à cause de la misère qui régnait à la fin du XIXèmesiècle en Espagne. Tous naturalisésfrançais

Oran (Algérie) en 1941 et y a passé toute son enfance avec ses

hemin de fer algérois et ma gra

ur mes grands-parents, pour qui l’amour, le respect, l’éducation ainsi

d repas de famille avec rires

e s’installer en France, car l’

choisie comme lieu de rés

des à l’école normale af

en général, curieuse de tout elle est. Étant la seule fille entourée

l’amener après des années d’efforts et de combat, à la porte du professionnalisme. Mais la vie ne fait pas de cadeaux et lors d’une course où seuls les trois premiers ont la possibilité d’intégré une équipe pro, mon père alors âgé de 22 ans arrive seul en tête sur le vélodrome avec une poignée de secondes d’avance sur ses cin

pro, bonjou

e ne l’ai jamais vu jouer au foot sauf avec nous, mais en revanche 3 dimanches sur 4 la famille Martial est réquisitionnée pour les courses vétérans de cyclisme. Moment de liberté totale pour tous les enfants : jeux dans l’herbe, cache-cache et l’attente de l’arrivée afin d

à une trentaine de kilomètres, pour éviter les ravages de la guerre qui dure depuis déjà trois ans. Royan n’est pas épargnée loin de là. La ville sera totale

père, « le passé, c’est le passé » et cette phrase perdurera presque tout le reste de sa vie A son retour, il reprend ses marques et gère comme il le peut ses deux frères et sa sœur. À 9 ans, entre l’école et la maison, il ne chôme pas. Apprendre, aider, faire ses devoirs, s’occuper des plus petits, voilà son quotidien qu’il assume sans broncher. Pour que c