L'appel du renouveau
timbre, dans la manière dont il résonnait, la fit frémir. Ce n'était pas un cri de douleur ordinaire. C'était un cri d'effroi, celui d'un être pris au piège dans une horreur qu'i
ottes martelant le sol semblant amplifier la tension dans l'air. Elle n'avait jamais aimé ce lieu, mais aujourd'hui, chaque recoin semblait empreint de malice, chaque ombre menaçante.
... Lyra se figea, son nez se frémissant sous l'effort d'identifier cette senteur. Un mélange d'humidité et... de métal. Du sang. Le même sa
d'une lueur étrange, comme des éclats de fer. Un frisson parcourut Lyra. Elle avait vu son regard avant, cette lumière particulière dans le
ur ses lèvres. C'était un sourire forcé, qui ne touchait pas ses yeux. S
ura Amara, d'une voix presque monoto
r son épaule, mais elle se secoua brusqueme
te d'ici, maintenant », di
déterminée, était là, recroquevillée dans l'obscurité, comme un animal pris au piège. Et cett
erme, levant la tête. « Il est trop tard.
t les sourci
manda-t-elle, sa voix
Elle s'avança vers Lyra, la fixant droit dans les yeux. Une lueur
t trahis. Ceux qui
ur la frappait avec une violence qu'elle n'avait pas anticipée. Ils avaient tous été élevés dans l'ombre de cette légende, ce secret lourd q
ara, presque pour elle-même. « Et
comme si quelque chose de massif venait d'entrer dans le bâtiment. Lyra
a Iago, sa main attrapant fermement le
, son regard s'adoucissant, comme si elle voulait
e laisser emporter dans l'ombre du bâtiment. « La
ette bâtisse en ruines, c'était une autre réalité. Elle se tourna vers Iago, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, le bruit des pa
stin qu'elle n'avait pas choisi. La malédiction était
n corps tendu comme une corde prête à se rompre. La silhouette d'Amara, toujours figée, semblait appartenir à un autre monde, un monde qu'elle n'aurait jamais dû découvrir. Une part
e détermination froide sur son visage, mais Lyra remarqua aussi la nervosité, presque imperceptible. Il savait
t. « Nous devons partir. Peu importe ce qu'il ar
mme, grand, imposant, apparut dans l'encadrement de la porte. Il avait l'air presque humain, mais quelque chose dans son regard, dans la
per à nous ? » dit-il d'une voix basse, presqu
ça dans la mêlée, ses griffes déjà sorties, ses sens en éveil. La malédiction qui dormait en elle se rév
riffes entaillèrent l'air et frappèrent sa poitrine avec une force décuplée, mais l'homme ne sembla même pas vaciller.
nt, comme si tout cela n'était qu'un jeu. « C'est t
'instant d'après, un cri déchira l'air, un cri de douleur pure. Iago, à terre, se tordait dans une
le ne réagissait pas, elle perdrait Iago. Elle secoua la tête, le visage marqué par une dou
x, habituellement d'un bleu froid, devinrent presque blancs sous l'intensité de cette énergie. Le pouvoir de ses ancêtres, enfoui depuis tant
pas. Ses yeux s'élargirent, réalisant probablement que la situation venait de prendre une tournure bien plus dangereuse
uir, protéger Iago, protéger sa famille. L'homme ne la suivit pas, mais la peur de ce qu'il pourrait faire si elle ne s'éloignait pas à temps la paralys
ans ses bras, se tenant le v
le. « Ils l'ont fait. Ils l'ont vraime
» répéta Lyra,
véritable danger. Pas
était-ce réellement ? Et pourquoi, dans ce chaos, semblait-il jouer avec