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Les chaînes de l'héritage

Chapitre 4 Chapitre 4 : Le poids des absents

Nombre de mots : 1158    |    Mis à jour : 29/01/2025

aillées, et chaque pierre tombale brillait d'un éclat froid sous le ciel gris. Pas un souffle de vent pour perturber la tr

à quelques pas. Elle avait l'impression de traverser une mer de visages inconnu

n'est-ce pas

lle a grandi en Euro

aire. Toujours à courir dans de

t venue..

elle. Ses chaussures noires vernies frappaient le sol avec un rythme régulier, cha

t, docteure Moreau ? demanda-t-il poliment, se t

érence presque excessive. Clarkson la remercia d'un signe de tête avant de se diriger vers

elle vit un

ux blonds foncés étaient en désordre, comme s'il avait passé une main nerveuse dedans trop de fois. Son visage juvénile, pourtant marqué par une certaine dureté, laissa

à sa hauteur, se tournant vers Évely

, voici votre frè

n légère sur l'

ici votre sœur, le Do

lait. Une ressemblance dans la mâchoire, dans les yeux, et surtout dans l'air distant qu'il arborait. Il avait aussi ce quelque chose de leur père... d

r. Pendant un instant, il ne dit rien, mais ses lèvres se tordire

qui a oublié qu'elle avait un frère ?

le, haussa un sourcil, plus surprise par son ton que par ses mots. Elle avait appris à gérer les remar

d'une voix cal

j'avais un frère, peut-être q

ras, un éclat moqu

r. Excuse

sant une main légère s

e plaît. Ce n'e

da son calme, mais intérieurement, elle sentait déjà que ce f

ave et posée, celle du prêtre, résonna dans

nconnus qui pleuraient silencieusement autour d'elle

souvenirs d'eux étaient rares et flous, comme des clichés mal imprimés. La dernière fois qu'elle les avait vus, c'était quand elle leur a

pour une Moreau, Évelyne. Tu es censée p

ri, un rire

ucun droit de me

ommes tes

tes que mes

r de "tout ce qu'ils faisaient pour elle". Comme si ell

avaient envoyée et l'avait posée sur la table. « Gardez-la. Je n'ai jamais eu besoin de vous. » Puis

on. Et maintenant, il y avait ce frère. Lucas. Si tout cela était vrai, alors leurs parents é

i l'enterrement de leurs parents ne le touchait pas plus qu'elle. Il tapotait nerveusement sa chauss

lence pesant s'abattit sur la foule. Des larmes coulèrent sur certains visages, des murmures r

comprendre que leurs parents n'avaient jamais été là

a discrètement d'ell

oment, mais nous devons maintenant nous rendre à mon

fixait les tombes avec une expression indéchiffrable, ses bras tou

l est temp

ent la tête vers lu

d'argent juste

ais Évelyne crut voir un ti

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