L'éveil de la vengeance
X D'AU
déambulent, savourant leurs repas avec appétit. Les odeurs de plats cuisinés se mêlent à l'ai
ne douleur sourde dans l'estomac me rappelait chaque instant que cela faisait mainten
t un monde de plaisir pour ceux qui avaient les moyens ; des gens se régalaient, rient aux écl
plication à ma condition. « Pourquoi moi ? Que suis-je donc pour mérit
et sans un mot, déposa une pièce de 100 fr dans une assiette qui traînait
ue d'accepter cette main tendue du destin. Peu après, une dame, probablement tou
qui me hantait encore, me faisait hésiter à toucher à cet argent. La terreur de la puni
fr. Le soleil commençait à se coucher, enveloppant la ville d'une lueur dorée. Je rassemblais mes pièce
derrière moi, des murmures de méfiance. Je co
eur m'observait avec curiosité alors que je recomptais l'argent. C'était s
n endroit sûr pour cacher l'arg
ici ? » demanda-t-il, l
te, pleine d'une anxiété
e, en espérant que ce simple mot
-
là comme une idiote, m'a lancé
e cherche. Reste là à réfléchir,
oi ? » demandai-je, l'ango
'a demandé de laver ? » demanda
» répondis-je, essayant
on argent en sécurité et affronter ma tante Véronique, qui cherchait toujours un prétexte pour me punir. Marcel était le fils aî
égustai dans une maison abandonnée non loin. Ensuite, je creusai un trou discret dans le sol et y
chez moi, en ouvrant le portail avec l'
? » gronda ma tante Véro
re maman, » répond
e. « Le dehors te donne quoi ? Ngono, tu es une bordelle ? Comme tes
lérerait aucune justification. Chaque réplique
, tu me regardes,
fle puissante, m'envoya
égale ? C'est quel mépris ça ?
discuter avec Véronique quand elle était en colère. Elle se mit alors à in
be ! Je dis dans la tombe ! Incroyable cet enfant, je n'en peux plus ! Va plant
e Véronique, qui, contrairement à elle, était toujours très prése
tement ? » demanda-t-il avec une
rétorqua Véronique,
n enfant ! Si elle tombe d'une hémorr
la même manière, et nous sommes enco
t vers moi, « ma fille, lève-toi. Demande pardon à
hésita pas à
i ? Pas la mienne ! Tu ne trav
, je fis ce qu'o
aman, je ne reco
avec une méchance
tu vas rec
, me propulsant vers l'arrière d
, sale fille ! »
vais peu de choses, faisait de son mieux pour tempérer la sévérité de Véroniq
nger. Il n'y avait plus de liquide à la maison. J'empruntai un seau
UES HEURES
lé deux habits, et comme mes babouches étaient abîmées, je marchais avec des plastiques aux pieds pour ne pas salir l
** : « Marlyse,
silencie
e** : « Tes babo
« Elles so
** : « Mais tu as
ndre, mama Véronique fit
fant ! C'est la quatrième paire de babouches que je dois re