Le jeu du milliardaire
e étrange sensation me tenait éveillée, une sorte de pressentiment qui me nouait l'estomac. Ce manoir, avec ses secrets, ses regards en coin et ses sourires dissimulant des
fronter directement me terrifiait. Pourtant, ce soir-là, alors que le vent hurlait à travers les vitra
immédiatement lorsque je franchis la porte, absorbé par un dossier qu'il feuilletait avec une atte
on peut
oi, ses prunelles claires me
» demanda-t-il, un sourire en
s, me retenant de r
x qu'on fasse
disparut, remplacé par u
a-t-il, comme si le m
ayant de ne pas flancher s
uation est... compliquée. Mais si on veut que ça f
e dossier de sa chai
t-ce que je devr
regard. « Toi aussi, tu veux comprendre pourquoi tout ça semble... tordu. Nat
issés comme s'il analysait chaqu
in ? » murmura-
e, mon cœur batt
moment. « Mais ne pense pas que ça
nde, » répondis-je rapidement
-
attait les fenêtres avec une violence inouïe, et le vent hurlait comme une bête enragée. Une panne d'électricité plongea le manoir dans l'o
an en passant devant moi dans le salon où je
don
falloir s'en
ire, il s'assit sur le canapé, à quelques mètres de moi. L'atmosphère était pesante, pre
te coucher ? » demanda-t
ouai-je, en me pelotonnant
de la bougie projetait des ombres étranges sur son visage,
» commençai-
la tête vers moi, att
parfois... tout ça ? Ce
s sourcils, comme si ma
tu veux dire p
épaules, cher
tu sembles toujours porter. Est-ce que tu regr
joie échappa
l n'y a rien de simple dans ce monde.
son ton me fit comprendre qu'il venait de
oudain. « Est-ce que tu reg
pour réfléchir a
pas encore,
ent de la tempête au-dehors. Mais ce silence était trompeur, chargé
e armoire dans un coin de la pièce. Il en sorti
pête, autant le faire correctemen
nt et pris le verr
e froid s'insinuait dans la pièce. À un moment donné, je ne sus plus s
-
e canapé, et je m'étais installée sur un fauteuil non loin de lui. Mais le sommeil
lignes dures de son visage étaient adoucies, et son souffle ré
chose, à peine audible. Je me pen
ise.
m me
urquoi avait-il murmuré ce nom ? Que savait-il de la femme dont j'avai
s cheveux, essayant de calmer les pen
toujours aussi paisible. Mais moi, je savais q
enfouies sous des couches de mensonges et de se
rnal d'Élise n'était que la première pièce du puzzle. Je devais creuser plus profon
ffronter les ombres du pas
ée d'une vieille lampe éclairait les pages jaunies par le temps. Mes mains tremblaient légèrement en tourna
ngement poignants : « Pour ceux qui viendront après moi, sachez que l
is qu'Adrian l'avait murmuré pendant son sommeil. Qui était-elle vraiment ? Qu
n cœur comme une corde. Les fragments d'histoires contenues dans le journal étai
t Élise. « Il portait sur ses épaules de
montrer si charmeur et si ambigu lors de notre première rencontre. Que lui était-
e que tu f
m'échappa des mains et tomba sur le sol dans un bruit
s bras croisés, ses traits contractés par une c
e..
. Il s'avança d'un pas rapide et ramassa
aintenant ? » Sa voix était basse,
ois, » tentai-je, mais il h
plique-moi ce que t
es bras pour me donner
rouvé par hasard. Si tu ne voulais pas qu'on
ra le journal contre lui comme s'
et jouer les détectives ? Ce qui est
ntrôler, tout garder pour toi ? » réto
pouvais sentir la chaleur qui émanait
-il, sa voix à la fois mena
Tu passes ton temps à te cacher derrière des murs, Adrian. Mais t
ard, mais il fut rapidement remplacé
de moi, » dit-il
urer, mais le contact me surprit autant que lui. Ses muscles étaient
moi ce qui te rend comme ça. Parce que là, je v
eus l'impression qu'il allait parler, qu'il allait enfin laisser tomber
dit-il d'une voix sèche
lançai-je, ma voix t
net, sans
nuit,