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A toutes les filles que j'ai connues

A toutes les filles que j'ai connues

Auteur: Marie-Lou
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Chapitre 1 Chapitre 1

Nombre de mots : 2900    |    Mis à jour : 27/09/2021

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kilomètres et j’ar

de cours de l’année sont fatigantes. Pour les élèves, comme pour les profs ; je

ticipant bien évidement pas aux derniers jours ennuyeux avec les élèves, à faire

éjà dans le coffre, à 17 heures,

rs coups d’un soir sur la même soirée, adepte de cochonneries en tout genre, tant que la ou les filles sont belles et

bus. Bien sûr, en tant qu’écrivain à mes heures, je ne dis jamais non à

la route comme ma poche. Déjà quatre ans que je l’use un peu plus ch

s le paysage, j’arri

elques prix par-ci par-là et on prend vite la grosse tête quand on est écrivain. Elle es

ordée par les dunes et les falaises. Dans les dunes, un pet

e lagures et autres plantes sauvages, qui remonte le long des dunes. L’autre entrée donne sur

, pas une maison, rien. Ju

l y sont spectaculaires et l’hiver, les orages font trembler la terre, les éclaires zèbrent le

du chemin qui descend vers la plage et ma maison. Les valises en main, j’emprunte le c

n sur mon fauteuil. Bouteille de Jack

x minutes que j’entends du brui

minuit passé. Surem

evient. Je

pendu de mon porche, les yeux écarquillés comme si el

reviennent sur son épaule. Elle porte une robe blanche et courte e

eds so

ans ses yeux. Ses ye

a regarder, scot

alu

douce et i

né. Je lui tends le mien qu’elle prend et me rend en échange u

éon

n tendant la

-ce que tu fai

l n’y avait personne dans cette maiso

i répondre, elle ne me

l, tu viens ici

dant plusieurs minutes. Elle a l’air apaisé q

l’autre bout du porche

prend et bois de bon cœur, et lui pose quel

tes dans

té, j’aime bien me promener

uspendu, rêveuse. Elle boit le Ja

quel âge

et tire sur le joint

Tout le monde m’appelle com

s de première génération c’est vrai, mais j’estime que je s

illette. Tu me

e r

quelle

réponds

op tard. Si je me couche trop tard, alors je

la bouteille

ne n

it Eléono

ng de la plage, jusqu’à la per

. Son sourire. Ses yeux. Sa fougue. Je ne

spoir de libérer mon esprit

deur, à son regard. Elle m’obsède déjà. J’imagine mes ma

Elle a 15 ans, elle pourrait être m

t excité par cette vis

fait une chaleur étouff

suivi d’une bière bien fraiche

n me gagne. Je ne m’arrête plus. Les lignes de texte s’empilent et s’empilent sur mon éc

eu le temps de faire les courses vu mon arrivée t

a chance d’avoir du poisson frais en permanence et en quantité. Je me dir

rég

vacances et du moment. Je m’engage dans une promenade en voiture à travers les routes et chemins que je connai

me demande si elle

se que je fait en rentrant à la

est

ssise et se balançant, avec sa tresse le long de son épaule. C

iennent à l’esprit, j’essaie de me contrôler. Qu’a-t-elle de plus

hui, il y a un ventilateur à l’intérieur

asse par l’esprit ? Pou

tre à l’ombre, je sue comme une

en plus, et a

ers un whisky sur glace. Je retourne à mon bureau

a re

tes écr

j’ai déjà édité

tends u

us votre vrai no

urquoi ? Tu ai

uiesce f

liciers surtout. C’

s la pièce, scrutant la moindre photo ou bi

ir d’avoir bea

peu partout

ambuler dans ma maison, dans son petit short en jeans. Toujours pieds nus. Est-ce une habitude che

éré quelle dest

s’accoude sur mon bureau, impatiente de c

sec le fond

un autre registre et plus proch

à ça. - A quoi pouvait-elle bien s

illesse des Vietnamiens et pour le pays en lui-mêm

Méko

nds avec la fumé

aquine

Mékong. Je vois que tu

vous. Vous saviez que le Mékong là-bas

a prise de parole. Elle lève l

n ça se dit « Sangue Cou longue » (Sông Cửu L

t francophone. C’est qu’

ne m’avez pas dit quel gen

ôt le genre éni

z des romans

avec ses yeux im

pseudo vo

sera plus nécessaire

dans la pièce. Elle passe dans la cuisine, prend

e je fais semblant de me concentrer

mais de musique qu

usique pour écrire. Je lui indique le me

gauche et les vinyles sont en desso

s anciens, les 45 tours comme les 33. Je la vois commencer à fai

ns à faire un paragraphe supplémentaire. Ma concentration est dissipée quelques secondes quand la mélodie des premières notes de Wish Y

pliée, amenant son genou assez haut pour y poser son menton. So

la tête vers

pour scruter le fond de son esprit. C’est ce dont

Floyd, je suis déjà

fait rougir. Elle me fa

o, après avoir pris soin de mettre de côté le

oint et s’allonge

mais par hasard. Que si nous nous sommes rencon

d’ici, direction nord, dans une petite ville à flanc de montagne, mais Lili ne s’y plaisait pas. Elle y

habiter prè

marque LIRDAN, la marque des produits de nettoyage. Ils parcourent sans cesse le globe à

parents de Lili ne peuvent rien lui refus

as trop depuis que

e à ma façon, en

es, inviter des copines ou mettre la music à fond. Elle préfère se promener le long de la plage, de jo

vapore sur ses orteils, la brume qui caresse ses joues… Le c

ancelle. Avec un livre, en tête à tê

le vient ici tous les soirs, qu’elle pensai

e reste du temps, effectivement, elle n’est pas habi

fait tard, je lui pro

e. Avec cette chaleur, je prépare des

rant le petit salon de la cuisi

du vinyle des Beatles Let It Be Naked.

e choisit un film. X-Men 2. Elle a vu le premier v

tête sur l’accoudoir du fauteuil, et glisse ses pieds nus et froids sous ma cuisse. Mes yeux longe

part, il est

rek, merci pou

conditionné, je la prends dans mes bras et la serre for

it fillett

me tourne le dos pour s’évanouir da

Je suis à nouve

le de whisky avec mo

elle. Qu’a-t-elle voulu dire par « le destin à voulu qu’on se rencontre ». A part ajouter une ombre supplémentaire

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