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A toutes les filles que j'ai connues

Chapitre 4 Chapitre 4

Nombre de mots : 6852    |    Mis à jour : 06/10/2021

NNIVER

des clés n’était pas une bonne idée. Tous les 19 février, elle me fait une démonstration d’amour

amais manqué de rien, mais nous n’avions ni câlin ni bisou en dehors de nos jours d’anniversaire. Les fêtes de fin d

es. Elle a rencontré Kevin, mon beau-père, il y a 10 ans et ils ne se sont plus quittés depuis. Ils se sont mariés l’année suivant leur rencontre. C’est bien le 1er homme qui reste si l

ncore dan

e faire couler un ca

je ne suis pas étonné de la voir aux bras de Kevin. Il a 15 ans de moins qu’elle et est très soigneux de s

lle mère et Kevin qui range ce qui, pour lui, est désordre. Je ne suis pas

aisse les résidus laissés sur le bar en l

de rien assis au bar, tandis que Kevin, qui a trouvé

pour ne pas rater la partie de belotte

ur que le 19 février de l’année prochaine

ment à faire abstraction de notre relation à partir du moment où elle franchie les portes de l’école. Moi, j’y arrive un peu moin

semble quand on a envie, mais rien ne nous empêche de voir aill

’y être. Cette année je suis impatient mais tout aussi anxieux. Huit mois que je n’ai

à ça. Mais plus l’échéance se r

ibérer l’esprit. Elle me fait tellement penser à Lili,

rne dans son quartier. Avec un peu d

la hauteur de sa maison. Quelques minutes plu

s… sans soutien-gorge. Ses cheveux sont remontés en chig

le pose son sac devant l’entrée et court vers la voiture. Elle ouvre di

ment et regarde les

prends ton sac, je t’e

t le jette par-dessus la barrière de son ja

dans le sens inverse

is dans mes rêves les plus fous j’aurais i

sse un bras autour d’elle, l’autre étant ac

antalon et me caresse. Je sens son regard coquin

le est majeure, qu’elle est

sur la route pour faire une pause. Je continue de rouler. Elle suce mes doigts à la vitesse qu’elle me caresse.

aisser le levier de vitesse disponible. Son chignon se déf

rête pas

elle insiste pour

’appuie sur l’accélérateur. Angélique s’ados

ous me traiter comme

ambe et caresse son jeans. C’est une vr

la route mais elle a un sex-appeal hypnotisant. Elle me regarde en haletant presque, les

enfin à l’

e cacher la tension sexuelle qui règne dans ces deux petits mètres carrés. Je reluque Angél

arrive à n

rir la porte et la baiser

e et encore. Toutes les pièces y passent, je la prends et la reprends dans tous les recoins de l’appartement, dans to

pas de la meilleure des façons, qu’on se le dise - pour qu’elle se sente p

hésite avant de serrer la m

mandes Angélique ? Tu v

fort

hme de mes va et vient. Je ferm

mon âge, on n’a pas tous la chance de se taper une sublim

arents le lendemain matin, lui prom

pas dire que ce fût une année brillante côté cœur. Quand vais-j

ement pour le trajet. Mon lecteur CD saute sans arrêt et je n’ai pas de playlist sur clé. Je cherche un bon morceau sur les ondes. Je m’arrête sur un best of des années soixante, Heart Full Of Soul de T

e la radio et appuis sur le cha

à baiser. A boi

s dernières semaines de cour. Les toilettes des profs ne sont

jours et stresse

J’ai déjà l’idée d’une nouvelle enquête à mettre su

ait que je pars pour deux mois et hésite à me dire aurevoir. Je la prends à part et

route sur les

t : il fait noir dans la maison. Je sors mes valises, pren

e fois rent

venue et qu’elle compte revenir bientôt. C

Des bouteilles de whisky vides ou à moitié vides trainent comme un ou deux cendri

’année dernière. Il est entouré de petits cœ

Pas de Lili non plus. Elle a dû rentrer vu l’he

ns la maison, embarque une des bout

n lit, ça m’excite. Elle a dormi dans ces draps, va savoir ce qu’el

l est aveuglant ici, je me réveille ve

irectement prendre une douche pour me rafraîchir, il faudra

préféré : café-pétard et vais pro

moments, je me rappelle la bonne i

ôte, je me pose pour écrire un peu,

17h. Sur la route du retour, une Opel, ge

es deux véhicules. De la voiture respons

Au plein milieu de la route, cela ne me semble pas prudent, je leur propose d’aller se poser dans un p

lus ample connaissance. Je me rends compte qu’en quatre ans, je n’

re un verre à l’occasion et ne vit que pour son travail. Il est d’ailleurs d’

nnées. Elle a les cheveux très courts noirs et de grands yeux noisette. Elle est très classe, de bonne éducation. Ses ongles s

irée à boire sans

k se

à la maison pour prévenir la

e et elle disparait dans le cou

hilippe avant de finir son verre -

es enfants t

On essaie de combiner les deux, ce n’est pas toujours évident. Mais h

Eléonore… Ce sont les parents d’Elé

photo de son

t il y a deux ans. Mais el

visage parfait de son sourire immense. C’est une photo d

ie g

Je ne sais pas tr

ck revenir i

maison. Elle doit e

ie qu’elle

s’assurer de la bonne santé de leur fille

à m’assurer moi-même de la

velle bouteille de Jack entamée sur la table et d

les Beatles tourner sur le fond. J’ai le souffle coupé. Je pous

int en main ; il est éteint. Je le prends et le rallume puis m’assieds sur le fauteuil en face du lit. En la reluquant de haut en bas, je me rends compte qu

briquet me sort d

te en pétard lui donne un côté sauvage. Elle se rend compte que je la regarde

vous ête

en plus fort. Je la

llement man

on cou, sa peau. Elle ouvre ma chemise

couche dans le lit. Elle me regarde passionnémen

sage. Elle fait glisser ma main vers son nom

ant qu’elle n’

lexe. Je remplace ma

e toucher Lili, ca

llement belle. Je la regarde se caresser, les joues rougies par le plaisir… J

ujours vi

la tête en

homme qui ne m’ait

faite n’a été effleurée que par mes lèvres

in pour la passer

e préfère re

ougit,

. je ne me rends pas c

bras et mets fin à c

ti pour deux m

avec elle sans la toucher. Sur

i-même : pas tant qu’elle

il commence à faire u

une petite robe bleue à fleur, qui la moule à la perfect

sur le porche, elle vie

bien les che

s cette année. J’ai les cheveux au vent et une barbe de quelques semaine

urdy Man de Donovan sur le fond.

comme elle. Il se sont rencontrés à la bibliothèque et il n’habite pas lo

moi et bois jusqu’à s’endormir. Elle vient généralement le week

brio mais qu’elle ne se réjouissait pas pour autant d’

elle ne décèle pas. Il est en terminale L et il est aussi dans la troupe de théâtre. Il a

pour une tête, il est mar

it des trucs a

t bois une go

s êtes le seul homme à av

rou

êtes j

moi qui rigole

pas de savoir qu’un autre homme la touche a

ble chaud et s’appuie contre moi.

être ailleurs pour

u monde je voudrais être aille

Broken Heart d’Al G

a changer le disque. Elle lance Mud Slide

reposer sous le porche. Nous passo

s. Je n’ai pas la tête à ça. Mes pensées sont toutes

i il ressemble, est

petit copain. Peut-être que ce ser

la page encore blanche devan

ite bouffe dehors ? Je vais

la côte. Je connais un restau sympa en

du patron. On demande une bouteille de Jack Daniel’s dire

is déléguée de classe tout de même. Son cercle d’amis ne s

on plat est fini depuis déjà quelques min

lle et lui ordonne de ne plus ouvrir la b

e r

préviens le patron qu’on repartira

tre que celle de devant la maison pour changer. Elle prend la carte, ferme les ye

une trace dans le sable. Elle est contente de son choix,

t l’eau est glacée. J’arrive à son secours, rieur, et lui donne ma chemise. E

ntempler le ciel. Je n’ai jamais v

, elle dort. Je la porte jusqu’à la voi

chaussures et vais m’effondrer sur le can

avec un café, un pétard et un

t pour une journée en famille à l’Aqua Park à quelques

e dans ma tête, j’ai les protagonistes et les rebondissements. Il n’y a plus qu’à mettre sur papier. L

les heures passées devant l’écran, mes yeux sont devenus deux globes rouges et gonflés, entourés de paupières tom

uché. Après ça, un petit sandwich sur la plage pour décompresser et au lit. Je me couche

nore arrive à la maison. Je vois sa silhoue

t. Un chignon ? Qu’a-t-elle fait de sa natte ? Elle n’en reste

les miennes en arrivant

ur fil

ous avez passé un

lle a l’air de t

nne visiblement. Tu m’

r ce matin et en général quand c’est comme

You, puis revient sur le porche en sifflotant sur l’air de l’harmonica. Elle vient se mettre en

asse l’après-midi entrelacés sur le p

passe l’une de ces mèches rebelles derrière son oreille. Je la regarde et la désire comme j’ai rarement désiré quelqu’un. Je regarde sa bouche, de temps en temps elle se lèche les lèvres et y laisse une légère couche brillant

mi-heure de lecture

tig

se lève de la chaise

vec moi c

les yeux

vous

d’ange, comment lui dire non ? Elle ne

etirer sa robe. Elle baisse d’abord les bretelles puis se défeuille de haut en bas. Arrivée aux genoux, elle laisse tomber sa rob

cascade brune et infinie. Elle se recule dans le fond du lit

ne ven

t mon pantalon et me glisse près d’elle. Elle se blottie immédiat

colle à moi. Je ne peux pas m’empêcher de l’embrasser. Le temps d’une seconde, à plu

ntre la bosse plus que pr

e garantie pas de rest

de l’embrasser et me colle entre ses jambes. Je commence un mouveme

contre elle en la regardant prendre son pied. Elle pousse des petits cris étouffés. J’a

ses cris et mes gémissements, la chambre semble n’être plus qu’un lit. Plus rien n’existe autour de nous. Juste elle, sa peau douce, son odeur et sa voix, sous moi… sous mes coups de bassin

’impression que ce moment ne terminera jamais et me complaît dans cette sensation. Je profite et n’en rat

er tant son corps ne lui répon

x que j

e nuit et le tends à Lili, encore haletante. Elle me regarde comme anesthésiée : elle n’est de toute évidence plus en état de faire quoi que ce soit.

gardant le joint en

les siennes, toujour

t’a

s, me laissant seul

trop bo

mbe chaud et humide. Elle mouille abondamment, j’ai envie de la goûter, j’ai

vie de v

re ça, me sup

a. Je retire ma main malgré moi et pre

Je vais déjà beauco

ek, ce sera entre vous et moi,

éteint dans le cendrier de la table de nuit et reste silencieux. Eléonore

le tourner sur le fond. Lili n’est plus à côté de moi et il fait grand soleil dehors. Une tente s’est form

e et un joint en main, prêt à démarrer. J’entends Eléonore s

euse, et lorgne l’avancée de mo

rd aujourd’hui : mes parents s’en vont v

le clavier de mon ordinateur. Puis, d’un mouvement gr

dérange pas

d’elle et termine la ph

c’est

et passe ses doigts le lon

a bouche, sa peau, ses mains sur moi. Je capitule et m’affale dans le fond de mon siège pour savourer ses assauts lubriques. Ses baisers langoureux m

ans ma tête en la rega

n et les poses sur

ous pla

e mouillés se collent à sa peau. Je n’ai plus la volonté de refus

les et attrape la bouteille de whisky p

rendre comp

onne dans

xplorées, sous cette culotte que j’ai tant de fois imaginé retirer

ère déjà torride de la pièce. La moiteur ambiante fait s

bras m’entourent, me laissant à présent seu

ons. J’ai envie d’elle, de son corps tout entier. Je dois penser à au

a même occasion. Je me lève brusquement de ma

plus de faire ça. Je pour

. Elle me regarde sèchement, comme si j’étais en train de l’e

et rentre c

chambre et sort de la mai

m’adosse à ma chaise, cogitan

igts, je remarque des traces de griffures

vraiment bien. Elle me manque. Cette maison me parait trist

tre plein la vue. Je traverse les petits villages des alentours, il ne fait pas tr

stement envie d’un petit rafraichissement. Je m’arrête et contemple

se, tourné vers l’hori

sec s’il

ir plus de 17 ans. Il a un badge à son nom : Éric. Nous ne so

, des rires et des voix portent jusque sur la terrasse. Je commande u

c sa petite amie. Je le vois de dos, embrassant langoureusement une petite brune contre le mur.

urne vers

brune à moi à qui il est e

de de classe de Li

de grands yeux. Sa bouche est toute humide, elle est légèreme

re la caisse pour

amie, vous savez ce que c’est.

e que c’es

ros et lui dis de

etite

e la fixe quelques secon

amie » ? Quinze jours que je ne l’ai pas vue, C’es

80 sur les routes de campagne, je décélère, me calme.

uteille de Jack sur la table basse et me roule

suis-je s

it durant ces

er

nce rentrée. Je me lève

? Si c’est pour me prendre pour un con comm

k. Je suis désolée.

n con. Je vois que tu t’occupes très bien sans moi et que tu n’as plus besoin de « mes services ». J’ai bien compris pourquoi tu restais e

egarde la bouche serré

s. Je ne sais pas à quoi tu joues, mais

ez pas maintenan

e et s’acc

solée, rest

ue… Je deviens fou ici, que tu sois là ou pas. J

rasser encore une f

e violemment contre le mur pour accéder

arre ; il faut que je parte, q

in à l’appartement. Je ne pensais pas qu’il p

mon lit et dors

ues avec Lili. Je me réveille toutes l

que je

ave et me dirige vers la mai

sms une fois garé

ôté passager. Je l’empêche de se rassoir sur son siège et l’amène sur mes genoux pour l’embrasser langou

ecte les

ête pas A

ur mes genoux jusqu’à

enant mon ange. Je t’a

me regarder, pui

e bonne n

ense à Lili. Si j’avais su, je l’aur

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