Une grossesse qui a tout changé
du carnet où le mystérieux poème était apparu, incapable de trouver une explication rationnelle. Malgré sa méfiance, l'arrivée impromptue d'Elias avait fai
orsqu'une voix familière, haut p
Louise, vou
faisait-elle ici, dans sa vi
lement sur le vieux canapé, un sourire charmant planté sur son visage,
t contente de te voir," s'excl
nce. "Clara. Qu'est-ce que tu fais ici ?" dema
'ai pensé que ce serait l'occasion parfaite pour rendre visite à votre chère maman
bles intentions derrière ce sourire impeccable. Clara
Clara semblait avoir tissé une toile autour de Louise, exploitan
e parfois si Aurora ne se laisse pas un peu... trop influencer. Paris est une ville
ce que je me disais aussi. Aurora est brillante, mais elle est
lice. "Et puis, vous savez, il a un passé un peu...
n, sentit son cœur se serrer. Clara semait intentionnellement des
de contenir sa frustration, co
'est pas une amie, c'est une manipulatr
lle a l'air charmante et sincère. Et puis, elle ne fait que confi
pas !" protesta Auror
sa fille. "Je vois bien l'effet qu'il a sur toi. Tu te perds, Aurora. Tes rêves
qu'une petite voix intérieure lui murmurait
renant un ton accusateur. "Tu n'as jamais su garder les pieds sur te
le refusa de céder. "Tu ne me comprends
le plan de travail. "Et toi, tu ne c
e cœur lourd, incapable d
un appel inattendu de Paul Laurent. S
qu'on parle," dit
i se passe ?" demand
erches. Sur Mathias
parcourir son échine. "Qu
aient... une sorte de pouvoir. Mais pas dans le sens figuratif. Ils parlaient de prophéties,
, bien qu'une partie d'elle-même
, ces tensions avec Elias, Clara qui s'immisce... Tout ça pourrait être lié. Tu d
ant dans son esprit. Était-il possible que ces po
ougie, Aurora sentit un étrange poids s'installer dans l'air. Les mots sur la page semblaient vibr
de Clara, la méfiance de Louise, les secrets d'Elias. Et mai
lmer sa respiration. Mais au fond d'elle, elle
t l'étrange impression qu'elle n'était pas seule. Une ombre indistincte sembla bo
entement, le
e avait quitté Paris, Aurora sentit un
t hantée par les paroles de Paul Laurent, s'était réfugiée dans la vieille bibliothèque de la maison. Un carnet ouvert devant elle, ses doigts tremblaient légèreme
derrière elle. Elias était là, silencieux dans l'embrasure
anda-t-il doucement, sa voix rauq
, refermant le carnet d'un geste nerveux. "
d'elle. Il semblait plus détendu que la veille, mais une lueur mé
long silence. "Il y a des nuits où le p
qui se cachait derrière ses paroles.
. "Oui. J'ai l'impression que tu dois connaître la vé
première rencontre, Elias avait toujours évité de parler de son frère, comme si le
-
isible dans la pièce. "Nous avions tout partagé, depuis notre naissance jusqu'à.
contentant de hocher la têt
aient transcender le temps. Mais il portait aussi une noirceur en lui, une sorte de fardeau que personne ne c
?" répéta Aur
quelque chose ou quelqu'un. Au début, je pensais que c'était une simple métaphore.
n échine. "Et... le manuscrit ? C'est
avait peur. Peur de ce qu'il écrivait, peur de ce que ça signifiait. Et puis, un jour, il es
ra sentit une vague de compassion pour cet h
manuscrit est tout ce qu'il reste de lui. Et je ne peux pas m'empêch
le réconforter, mais elle hésita, consciente d