Amour et Vengeance
aquelle ses pieds effleurant le sol. Le vent soufflait entre les arbres, sifflant comme un avertissement tandis que ses sens suraigus captaient chaque bruit,
qu'un amas sombre de douleur et de trahison. Elle revoyait encore le visage du Beta, ce sourire cruel qu'il avait arboré lorsqu'il avait planté la dague dans le
ra-t-elle à elle-même, le souffl
urait jamais crue possible. Son corps, malgré la fatigue et la douleur qui le tenaillait, se mouvait comme par
une. La forêt était dense, mais elle connaissait chaque recoin de ce territoire. C'était là qu'elle avait
colla contre un arbre, son souffle se faisant plus discret. Son cœur battait à un rythme effréné dans sa poitrine, et chaque seconde qui pass
ouffla une voix
traîtres, celui qui avait aidé le Beta à prendre le pouvoir. Sa voix su
à apercevoir le moindre signe de mouvement dans les fourrés. Elle les vit enfin : des silhouettes mouv
n'est qu'une question de tem
avaient tué son père, décimé sa famille et pris tout ce qui co
e fatigue, mais elle refusait de ralentir. Les voix derrière elle se faisaient plus proches, mais elle sava
ne sentait plus la douleur. Chaque pas la rapprochait de la liberté, même si cette dernière semblait si loin
jamais. Mais Léna n'avait plus le choix. Elle devait tenter sa chance là-bas. Mieux valait risquer la mo
résonna dans l'air lourd de la forêt. Ils avaient trouvé sa pi
Elle le savait. Si elle pouvait juste... Elle trébucha soudain sur une racine, son corps s'effondrant br
urmura-t-elle en es
blessée la faisait souffrir terriblement. Elle
éna
nt proches, bien trop proches. Elle tourna la tête, cherchant
rapèrent par le bras, la tirant brusquement de son abri. Elle s
, petite princess
e se débattre, mais ses forces l'abandonnaient. Darius la
rla-t-elle en essa
s tout ça est terminé maintenant. » Son regard se
qui atteignit Darius à la jambe. Il lâcha un j
essant. « On t'emmène à Dark River
indre la meute ennemie. Comment pouvaient-ils être au courant ? Sa gorge se serra
la nuit, plus proche cette fois. Ce n'était pas un hurlement de loup.
n d'eux ne puisse réagir, une silhouette massive émergea de l'ombre. Un lycan,
a, » gronda
e qui se passait. Le lycan s'approcha, ses pas lourds écrasant le sol sous lui. Puis, avec une v
rugit le lycan avant de le jet
? Pourquoi l'avait-il protégée ? Avant qu'elle ne puisse poser la moind
» dit-il d'une voix rauque
une créature sortie des ténèbres. Ses yeux, brillants comme des flammes bleues, la transperçaient avec une intensité inhu