L'IMMORTEL ET LA MORTELLE
e vue d
et étirant mon bras engourdi. Je me sens tendue, ma tête palpite, presque comme si j'ava
tout me
onnement, ce qui ne fait qu'empirer mon mal de tête. La lumière entre par la fenêtre,
omptueuse. Une chambre digne d'un roi, ou plutôt d'une reine. Décorée de rouge, d'or et de noir. Le lit dans lequel je me trouve est immense, bien plus grand
veille. La veste en cuir sur mon haut vert, rentré dans ma jupe noire taille haute. Mes chaussures ont disparu,
bant de quelques pas en arrière, scruta
-je allée hier soir
haînent tous ensemble. Le souvenir de cet homme au café, son regard posé sur moi, ses yeux... ces yeux rouges et brillants. Des
as te faire ça
urt l'échine, et je pourrais presque ressentir à nouveau ce contact. Je pose une main sur ma joue, à l'endroit
rs la première porte que je vois. Je l'ouvre
et de longues robes, des étagères de chaussures à talons du sol au plafond, une coiffeuse
diadème. L'un des plus beaux objets que j'aie jamais vus. Des diamants éti
st-ce pas ? lance une v
cœur. Ma gorge se noue quand je le vois.
aisse les yeux vers ses pi
vant qu'elle ne devienne reine,
bien le voir sur mon visage. Comment
ant un petit pas en avant, cherc
mon regard figé sur
ue ses yeux sont maintenant marron. Rien
la lumière du jour, explique-t-i
es les choses que j'aurais pu dir
est la seule question qui me vient
i serait réel
me en transe e
mère, hi
a tête se me
d'une voix vulnérable, presque su
re-t-il. Tu
on cœur bat plus fort, résonnant dans mes oreilles comme un tambour. Je recu
is un bras s'enroule autour de moi. J'ouvre les yeux, et je suis face aux yeux marron de l'homme
de, je le repousse
uestions me traversant l'esprit. Pourquoi suis-je ici ?
irais pas si j
que aussi intense que s
oi, dis-je
lque chose s'éveille en moi lorsqu'il répond par le silence.
que tu es
que je le fixe, laissant
suis ? réplique-t-il,
nse. Le silence résonne dans mes or
s-
is un v
re avec ma famille, même horrible. Rien dans ma